Les présidents sénégalais, nigérian et ghanéen ce mercredi à Ouaga. Les représentants de la société civile, ainsi que des membres de l’opposition, sont sortis de la salle où ils étaient réunis avec les chefs d’Etat ouest-africains qui mènent les tractations, en criant : « On ne veut pas de la présence de la majorité ! » Les esprits s’échauffant, le service d’ordre a dû intervenir. « Nous ne voulons pas discuter avec la majorité. Ce sont eux qui représentent Blaise Compaoré », a déclaré Rose-Marie Compaoré, présidente du groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement, le principal parti d’opposition, dirigé par Zéphirin Diabré. Assimi Kouanda, le chef du parti du président burkinabé déchu Blaise Compaoré, a été arrêté mardi 4 novembre dans la soirée, ont annoncé des sources sécuritaires mercredi. Il s’agit du premier proche de l’ancien président à être arrêté depuis le changement de régime. M. Kouanda, secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a été « convoqué » par la gendarmerie « suite à des propos pouvant troubler l’ordre public et appelant à des manifestations », a déclaré un officier de gendarmerie. Il a ensuite été arrêté, a indiqué une autre source sécuritaire, sans plus de précisions pour l’instant.
Fin de la réunion de haut niveau
La réunion a été sanctionnée par un communiqué, dont voici le résumé:
1 – Levée immédiate de la suspension de la Constitution
2 – Désignation d’une personnalité éminente pour diriger une transition consensuelle d’un an
3 – Organisation d’élections présidentielle et législatives d’ici novembre 2015
4 – Mise en place d’un gouvernement de transition qui prend en compte toutes les composantes de la société burkinabè
Plus de détails dans quelques instants
Avec agences et le Monde.fr
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