On croyait le phénomène des ’’microbes’’ éteint. Mais ces agresseurs juvéniles n’ont fait que changer de stratégie. Hier, au quartier Diderot dans la commune d’Abobo, quatre ’’microbes’’ s’en sont pris à la maison d’un militaire sans savoir à qui ils avaient à faire. Mal leur en a pris, car l’un d’entre eux y trouvera la mort. «C’est aux environs d’une heure du matin que nous avons attendu un coup de feu. Et c’est après que nous nous sommes rendus compte que c’était des braqueurs qui étaient entrés chez le voisin», explique K. Brahima, habitant une maison voisine. En effet, les quatre malfrats, apparemment des adolescents, ont fait irruption chez M.K, un membre des Forces spéciales. Mais ce dernier ayant entendu le bruit occasionné par le fracas de sa porte, s’est muni de son arme pour attendre ses visiteurs. «C’est alors que le premier qui était armé d’une machette est entré dans la maison. Il a donc reçu une balle au cou», a-t-il poursuivi. Les autres, pris de panique, se sont enfuis en emportant leur complice mortellement atteint. Au petit matin, son corps sans vie a été retrouvé dans le quartier mitoyen. «C’était un gamin. Et c’est vraiment triste de voir des enfants de cet âge se comporter de la sorte», conclutil. Aucun blessé n’a été enregistré dans la famille du troufion.
KS (Stg)
L’Expression
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