390 agents de la Direction Générale Impôts (DGI) recrutés depuis plus d’une année, demeurent toujours sans numéros matricules et ne sont donc pas reconnus ni, par le ministère en charge de la fonction publique, ni par aucun autre ministère. Pourtant ils travaillent dans les différents services de la DGI, à collecter des fonds pour l’Etat de Côte d’Ivoire.
A entendre les bruits qui courent dans les couloirs de cette structure étatique, ces agents seraient par endroits, traités de façon marginale. Parce que sans statut et ne bénéficiant d’aucun salaire et d’une autre prise en charge.
Rappelons que ces hommes et ces femmes, appelés « agents APO » par certains de leur ‘’collègues » ont été recrutés depuis juillet 2013 sur la base de l’Accord politique de Ouagadougou qui a permis à la Côte d’Ivoire d’arriver à des élections en 2010. Cet accord signé en 2007 entre l’ex-rébellion des Forces Nouvelles et la partie gouvernementale recommandait l’intégration de jeunes issues du mouvement de Guillaume Soro dans les régies financières que sont la Douane, les Impôts et le Trésor.
Après huit mois de formation au centre de formation de la DGI, ces nouvelles recrues qui ont été affectées dans les différents services des impôts à Abidjan et à l’intérieur du pays ont mis leur espoir en cette intégration et travaillent comme tous les fonctionnaires ivoiriens.
Mais à ce jour, force est de constater qu’à l’aube de l’année électorale, la question de leur intégration traîne encore. Pourtant une recommandation des premiers séminaires gouvernementaux après l’installation effective du Président Alassane Ouattara, prévoyait un délai maximum de soixante douze heures pour le traitement d’un dossier. Alors questions : Pourquoi observe-t-on un tel laxisme pour l’immatriculation de ces 390 agents ? S’il y a blocages, d’où viennent-ils ? Surtout que les gardes pénitenciers, les enseignants contractuels et autres recrus venus après ceux de la DGI, ont vus leurs dossiers traités avec célérité.
Des indiscrétions font état de ce que le dossier ces 390 agents qui travaillent depuis seize mois déjà, serait sur la table du Secrétariat du Gouvernement depuis plus de deux mois. D’autres mêmes parlent de Secrétariat général de la Présidence.
Afin de régler ce problème qui commence à faire couler de l’encre, il est nécessaire que le Président de la République et le Président de l’Assemblée nationale qui a toujours défendu l’APO, se penchent sur cette question qui n’a que trop durée.
Gbély Ben Youssef
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