Lebanco.net s’est fait l’écho dans l’acte 1 de cette saga BFA des contrevérités flagrantes de Me Vassiriki Haidara, huissier de justice téléguidé par des mains occultes pour mentir sur Barnabé Yao Yébouet, l’ex-Dg par intérim, viré en juin 2013 sur instruction d’une personnalité de la présidence de la République. Victime d’une cabale bien ficelée depuis qu’il a découvert le grand trou creusé par des prébendiers de tout acabit. Des aveux de l’huissier malveillant, coincé par les officiers Timité et Atsé de la police économique, l’on a un peu beaucoup plus d’éclairci dans ce dossier. Ainsi, l’on sait que le conseiller spécial du ministre déléguée a l’Economie et aux Finances, Nialé Kaba en la personne de Ouattara Boureima a joué un rôle prépondérant dans l’affaire. Lorsque l’Etat décide de voler au secours en Mai 2011 de cette banque au bord de la banqueroute, asphyxiée par les pressions de la Coopec alors dirigé par Dame Kouassi Virginie et trois autres mousquetaires, à hauteur de 15 milliards de FCFA sous forme de titrisation, ce conseiller spécial joint le Dg par intérim. Il lui est demandé de parapher une convention liée à celle qui annonce l’appui financier de l’Etat. Après des atermoiements et suivant l’accord du conseil d’administration de la BFA, des juristes de la banque, il signe et ce, en présence de cet huissier. Il lui est demandé sinon exigé de reverser 300 millions de FCFA au lieu de 1,5 milliard FCFA préalablement exigé soit 10% de l’apport de l’Etat. Présenté comme »un apporteur d’affaires », l’huissier n’était en fait que le porteur de mallette pour ses mandataires.
Cliquez ici pour voir le document 1
Cliquez ici pour voir le document 2
Dans la foulée, un autre visage est apparu. Jusque là tapis dans son bureau climatisé de l »immeuble les Hévéas, l’un des DGA du Trésor public, baoulé, est resté scotché au téléphone pour donner des instructions afin de mettre Barnabé Yébouet sous l’éteignoir et le contraindre au silence. Ainsi, au moment où l’indélicat huissier faisait sa confession de la honte devant la police économique sous la supervision du Commissaire Timité, celui-là même qui l’a contraint à épouser la vérité, ce collaborateur de Koné Adama, suait tel un porc pour ferrer l’ex Dg par intérim. Selon une source, il faisait croire que celui-ci était recherché par la police économique »pour simplement être entendu, ce n’est pas pour le mettre en prison ». Comment pouvait-il savoir que la police économique recherchait M.Yébouet s’il n’était pas le commanditaire de l »action de poursuite ? En tout cas, Jacques Assahouré, que lebanco.net a tenté de faire réagir est resté droit dans son mutisme. Du coté de Me Yolande Mangoua, le notaire qui a couvert les malveillantes actions de gestion et de gabegie des dirigeants de BFA, c’est le statu quo. Kouassi Kodjo Jean Jacques, l’un des Dg qui reste devoir à l’Etat, 77,8 millions de FCFA est abonné absent au box des réactions. Dans la chasse a la vérité dans cette affaire, Dame Golley Lou Yvonne que lebanco.net a sollicité pour que les condiments de la vérité soient réunis, est elle aussi demeurée très muette. Ce n’est pas la syndicaliste Yoman Sophie qui dira le contraire, elle qui signait des documents rédigés par des mains extérieures à BFA pour accabler M. Yébouet. Azuréenne de promotion de Durand Djédjé a bénéficié de 3400 milliards de FCFA pour des travaux »de viabilisation des terrains nus à vendre ».Le comité supérieur de crédit et engagements qui a siégé le 27 décembre 2006 était composé de Kouakou Firmin [ex-Pca, Dg du Frc], Mme Appia Ehouman Marthe [fille de Simone Gbagbo], Mme Goley Lou Yvonne, Kodjo Jean Jacques et Bene Sammarie William, le secrétaire. Les dossiers de Condicaf et Interflex Africards SA de Kouao Niamoutié ont été analysés, Pca de Cote d’Ivoire Logistique. Il a eu 2 403,9 milliards de FCFA à la date du 30 septembre 2009. Dans le cadre du fictif projet »bourse du vivrier », Danon Djédjé [52,5%], Ehouman Patricia [17,5%], Koffi Koffi [10%], Wadjas Yves Romain [10%] et Saki Guy Gutenberg [10%] ont perçu 3 639 177 622 FCFA. Une société d’assurance Caution et Crédit [SIAC], est créée pour servir de caution a un emprunt en cours sans donner la garantie que cette maison d’assurance a les avoirs suffisants et la crédibilité faite pour assurer les arrières du »projet bourse du vivrier ». En fait, une assurance fictive pour encore pomper le sou. Pour permettre à cette »assurance » de fonctionner, les fins cerveaux de la refondation ont mis dans la besace 298 millions de FCFA. Le déblocage des fonds a été fait »en une seule fois pour consolidation ». Dans le même ordre, a été créée la société ivoirienne de logistique [Silog] qui appartient a la société Cyclor SA [45%] et une société créée dans la foulée, SIAC [35%] et divers privés dont le personnel [20%]. Montant de la course, 427 263 206 FCFA. La nouvelle Cocoprovi de Mme Zamblé Lou Irié Madeleine et Dubi Lou Irié »est soumis au Csce non à cause du montant qui est a l’intérieur du pouvoir de crédit du comité de crédit de la banque, mais parce qu’il est en relation avec un des administrateurs de la BFA. En effet, Mme Goley Lou Yvonne, administrateur gérante de la coopérative est fille de Mme Zamblé Lou sociétaire a 30% de la coopérative » peut-on lire dans le document du 7 novembre 2006. Les opérations de supplément comptable ont aussi permis de masquer des détournements énormes pourtant acceptés par Me Mangoua Yolande. Le 5 janvier 2007, le 12 du même mois et le 31 décembre 2007, des opérations en supplément comptable ont été passées dans le cadre de »la participation a l’augmentation de capital » de la BFA. La Cnce a ainsi décaissé 1 milliard de FCFA, le Pca Firmin Kouakou, 10 millions de F. Des opérations du même genre sont visibles mais sans les noms des donneurs d’ordre. L’opération référencée 121 77 60 et 121 90 82, 1307923 et 1443350 ne sont liées à quelques individus. Et surprise, Goley Lou Yvonne effectue un versement »en espèce » à plusieurs reprises de 60 millions de FCFA, [le 6 octobre 2006, référence 1173492]. Incongruité flagrante à justifier par Jean Jacques Kodjo et sa cohorte de mafieux, le solde de 1600000000 FCFA au 31 décembre 2006 et retrouvé a la date du 22 juin comme une opération d’augmentation du capital sous la référence 1307923. A la date du 31 décembre 2009, les opérations en supplément comptable par rapport à l’augmentation du capital de BFA cumulaient à 12 216 000 000FCFA. Comment avec cette somme, BFA s’est-elle retrouvée sans avoir et en cessation de liquidité, conduisant à la liquidation de la banque ? Fatoumata Amon en exil a Londres et ex-proche de Jean jacques Kodjo, le dernier Pca, Jacques Konan Assahoure, Goley Lou Yvonne et autres devraient éclairer la lanterne des ivoiriens. Avec eux, Boureima Ouattara. Bien plus, les donneurs d’ordre au nombre de deux qui protègent Kodjo et les chasseurs de prime. Me Yolande Mangoua est à Abidjan, elle pourra mieux situer le gouvernement. Ce détournement de 36.765,6 milliards de FCFA ne devrait pas rester sans suite. La jeune syndicaliste Sophie Yoman et tous leurs acolytes devraient avoir la parole. Avec ce beau petit monde, le sieur Bakayoko Moussa, l’ex-contrôleur général que la liquidation de BFA a fait fuir au village avant de revenir. Il ya aussi cette sombre affaire de braquage de la banque suivie de la destruction des cameras. En tout cas, lebanco.net visitera les uns et les autres pour avoir le fin mot de l’affaire. Les sms ne sont peut-être pas arrivés à bon port sur les contacts sûrs.
Adam’s Régis Souaga
Lebanco.net
Les commentaires sont fermés.