La liste des difficultés rencontrées par les fournisseur de navires (avitailleurs, garbage et surveillants de navires) dans l’exercice de leur fonction est longue. La présidente de leur fédération en Côte d’ivoire (fifnva), Mme Nikpi Adèle, en a dénoncé quelques-unes, récemment, au cours d’une conférence de presse, à l’ex-aitaci de Treichvile. A commencer par le fait que certaines maisons de consignation fassent de l’avitaillement et du garbage alors que cela ne fait pas partie de leur cahier de charges.
Pour Mme Nikpi, si l’on n’y prend garde, les Pme d’avitaillement maritime disparaitront. ensuite, elle a dénoncé l’excès d’impôts. «En effet, alors que les avitailleurs maritimes et garbage-men ne travaillent que de manière temporaire, c’est-à-dire 1 ou 2 fois par semaine, ils paient le même montant de redevance portuaire que certaines multinationales qui travaillent 24h/24», a-t-elle déploré. De plus, les avitailleurs achètent les produits fournis aux navires toute taxe confondue (ttc) et paient le D66 (Douane portuaire). «Ce qui, pour nous, constitue une double taxation qui affecte nos factures», a-t-elle décrié. au regard de tous ces griefs, la présidente de la fédération ivoirienne des fournisseurs de navires de Côte d’ivoire demande à l’état de prendre des mesures immédiates de détaxation car les fournisseurs sont des Pme pourvoyeuses d’emplois. Ils demandent également l’installation d’un guichet unique car la zone portuaire est très vaste.
Bruno Kouadio
Notre Voie
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