Par Edwige Fiendé
L’Alliance des forces démocratiques (AFD), une coalition de l’opposition ivoirienne, demande que les postes de vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI) « aient un contenu », trois jours après l’élargissement du bureau de l’organe chargé d’organiser la présidentielle de 2015, qui passe de six à neuf membres.
« L’alliance réclame un poste de vice-Président qui serait chargé de la liste électorale et des opérations électorales, ce qui veut dire que nous demandons que les postes de vice-président aient un contenu », a affirmé la vice-présidente de l’AFD, Danièle Boni-Claverie, interrogée par RFI.
Vendredi, Le gouvernement ivoirien a adopté un projet de loi modifiant la composition du bureau de la Cei, qui passe de six à neuf membres.
Avec cette modification le bureau de la Cei comprend désormais un président, un quatrième vice-président, un secrétaire et trois secrétaires adjoints contre un président, trois vice-présidents, un secrétaire et un secrétaire adjoint initialement, « un effort supplémentaire pour intégrer l’opposition », selon le gouvernement.
Cette coalition de partis de l’opposition dont celui de l’ex-président Laurent Gbagbo, a suspendu sa participation à la Cei, dénonçant le « non-respect des engagements pris par le gouvernement » pour un « bureau consensuel ».
L’AFD souhaite également « que les représentants de l’administration, du président de la République, qui (…) ne sont que des experts, n’aient plus de voix délibératives mais uniquement consultatives, ça nous paraitrait apporter un certain équilibre au sein de la commission électorale », a poursuivi Mme Boni-Claverie
La nouvelle CEI est composée de 17 membres : un représentant du président de la République, quatre de l’administration, quatre de la société civile, quatre des partis politiques au pouvoir, et quatre de l’opposition.
EFI
Avec Alerte-info.net
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »331162078124″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Les commentaires sont fermés.