Certains désagréments passent moins bien que d’autres. Les coupures de courant se multiplient ces derniers jours.
Hier à Koumassi, à Marcory, aujourd’hui à Treichville et au Plateau, la fatigue des ivoiriens n’en finit plus d’inonder notre standard téléphonique.
Matériel électrique grillé, emploi du temps bouleversé, travail ralenti, les cas relevés en témoignent.
« J’avais rendez-vous hier chez le dentiste, j’ai quitté Cocody pour Marcory, à mon arrivée y’avait une coupure de courant qui a obligé la remise de mon rendez-vous » indique Noëlle, une ivoirienne en colère victime d’une coupure qui lui aura couté plus de 5000 fcfa de frais de taxi.
« Y’a eu une coupure ce matin et ma télé ne s’allume plus, on dirait qu’elle n’a pas tenu le choc » indique quant à lui Ahmed, un habitant de la rue 12 de Treichville privé de courant depuis ce jeudi matin.
Au plateau, quartier administratif et des affaires d’Abidjan, les coupures du courant pénalisent nombre d’entreprises et ont fini par engendrer des perturbations sur les installations techniques de certains fournisseurs internet.
Joint, la CIE a laconiquement indiqué que les coupures étaient dues à une « contrainte d’exploitation » sans en dire plus si ce n’est de souligner, comme à leur habitude, la mobilisation de leurs équipes pour rétablir la livraison du courant « dans les meilleurs délais ».
Si l’entreprise qui jouit d’un monopole évolue avec l’Etat dans le cadre d’un « service public », tout indique que ses ratés permanents, ramenés, selon nos informations, aux oreilles d’Alassane Ouattara, pourraient, à l’horizon 2015, le remettre en cause.
Amy Touré
koaci.com
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