Le président fondateur du Cri panafricain, Abel NAKI était ce vendredi 19 septembre 2014 au cabinet du ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko. Accompagné des collaborateurs, Emmanuel Veh, Coulibaly Parfait et Charles Vabé, le plus en vue des résistants ivoiriens de France, Abel Naki s’est entretenu durant plus de 2 heures avec le premier flic ivoirien (17h-19h45).
« Il faut être dans le processus de réconciliation. Et c’est de l’intérieur que nous pouvons mettre sur la table nos revendications, qui sont notamment, la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés, le dégel des Avoirs et la restitution des biens et des terres » a-t-il dit à sa sortie d’audience. Sur la question de l’attaque du camp militaire d’Akouédo survenu en 2012 où il a été formellement cité par le ministre ivoirien de la sécurité et de l’intérieur, Abel Naki répondra : « Nous avons passé l’aéroport, la douane et nous sommes sortis. C’est vrai que j’ai été cité par le ministre Hamed Bakayoko en 2012, mais nous sommes aujourd’hui en 2014 et je crois que cette histoire est maintenant derrière nous. »
Seulement si Abel Naki semble être désormais épargné des éventuelles poursuites des autorités ivoiriennes, cela est-il pareil pour ses autres camarades qui eux ont décidé de continuer la résistance en Europe ? « Pour les camarades qui sont restés en Europe, je ne leur dis pas de suivre mon exemple. Mais ils regarderont et ils feront ce qui est bon pour eux. En tout cas nous, nous avons décidé de continuer le combat sur le terrain après plus de 3 ans passés dans les rues de paris et ailleurs » a martelé Abel Naki.
« Nous ferons une conférence de presse dans les jours à venir où nous déroulerons le calendrier de notre mission » a-t-il conclu.
Rappelons que Abel Naki est un cyber activiste pro-Gbagbo non négociable. Il fut le premier à lancer la mobilisation sur les Champs Elysées à paris le 11 avril 2011 pour dénoncer les bombardements sur la résidence de l’ex président ivoirien non sans réclamer sa libération et celle de tous les autres proches de l’ancien régime.
A la tête du Cri Panafricain, mouvement de résistance, né le 11 avril 2011 en France, il transformera ce mouvement en parti politique en 2013. Le Cri panafricain est représenté dans plusieurs grandes villes de France, en Europe et aux USA. Sa représentation en Côte d’ivoire est pilotée par Coulibaly Parfait un ancien proche du ministre Charles Blé Goudé.
Enfin, Abel Naki qui a foulé le sol ivoirien depuis le 15 septembre 2014 attend d’être reçu par d’autres autorités politiques ivoiriennes, organisations de jeunesses, ONG non confessionnelles, autorités religieuses et coutumières, après ce premier rendez-vous avec le ministre Hamed Bakayoko.
Il serait prévu sur son agenda des tournées de mobilisation et de sensibilisation à travers la Côte d’ivoire dans le cadre de la réconciliation nationale.
Philippe Kouhon (Africa Tv)
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