Les tenants de la ligne qui se veut « dure » se sont exprimés, durant la « crise de la CEI », comme s’ils représentaient l’ensemble de l’appareil du parti, face à un homme seul, entêté et engagé dans un processus de trahison des idéaux du parti. Ils ont tenté de faire accréditer la thèse d’une ligne Affi contre une ligne… Gbagbo. Mais à qui fera-t-on croire que dans le FPI de 2014, Laurent Gbagbo ne pèse que 52,6% ? En réalité, le débat de fond était d’ordre tactique et non d’ordre idéologique. Il ne s’agissait pas non plus d’un référendum sur la « page Gbagbo » qu’il aurait été question de « tourner ».
Les résultats du vote du Comité central de samedi dernier donnent une image assez juste de l’état d’esprit général du FPI en tant que personne morale. S’il sait que son salut se trouve dans la « transition pacifique à la démocratie » et est prêt à rentrer dans « le jeu politique », il est sans illusions sur l’état d’esprit d’un Alassane Ouattara à qui le passage en force et la perfidie ont tant réussi jusqu’ici. Il sent confusément les impasses d’une politique de la chaise vide lourde de dangers, mais ne veut pas non plus se faire manger tout cru et être le faire-valoir d’une « démocrature » dévoyée, truquée d’avance. [Théophile Kouamouo, De vous à moi]. [Suivez Le
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