« Le changement, c’est maintenant » promis aux Français est devenu une illusion et « Moi, président » a changé son fusil d’épaule. C’est désormais Moi, chef de guerre. Serval au Mali, Sangaris en Rca, troupes pré-positionnées en Rci, devenue base militaire. Résultats mi-figue mi-raisin.
Et maintenant, c’est la guerre aux Djihadistes du monde entier. Le 18 mai 2014, Moi, chef de guerre réunissait, à Paris, les chefs d’État nigérian, nigérien, tchadien, camerounais et béninois pour lancer un plan global régional contre Boko Haram. Les résultats, ce n’est pas maintenant. Mais il ne se lasse pas. Ce lundi 15 septembre 2014, toujours à Paris, Moi, chef de guerre, à la pointe de la lutte, organise une conférence internationale sur l’Irak pour espérer contrer l’État islamique. Espérer? Au moment où ce groupe djihadiste décapite ses otages, des pays de la région ne veulent pas être en première ligne quand d’autres refusent de participer physiquement à l’effort militaire. Sans compter le flou sur la stratégie et les choix militaires. Et comme sur la crise syrienne à Genève, la conférence de Paris risque d’être une conférence de plus, sans possibilité d’aider « Moi, président » à rebondir dans le coeur de ses compatriotes blasés.
Par Ferro Bailly
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