Déchets toxiques – Les victimes expliquent les intrigues judiciaires à Konan Banny (ex PM)

UNEPROBO

Les victimes des déchets toxiques regroupées au sein du réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’ivoire(renadvidet-Ci) ont dénoncé le 3 septembre dernier dans un courrier remis au président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation(Cdvr), Charles Konan Banny, les abus dont elles sont victimes dans le procès relatif au détournement des 4,658 milliards f.cfa destinés à leur indemnisation. « Contre toute attente, à la date susfixée (29 juillet 2014, ndlr), la chambre des délits économiques présidée par mme N’Dri Bertine avait rabattu le délibéré en cause sur le fondement de deux motifs dénués de toute base légale notamment, l’intervention d’un avocat burkinabé pour plaider à nouveau la cause de l’ex Access Bank et la comparution de M. Motto Esaï qui n’est pas mis en cause dans ladite procédure », relève Charles Koffi. Puis d’ajouter qu’à cinq reprises, les mis en cause ont brillé par leur présence aux audiences. Il s’agit de Claude Gohourou, président de la coordination nationale des victimes des déchets toxiques de Côte d’ivoire (Cndvt-Ci) au moment des faits, Digbeu Léocadie, trésorier de ladite organisation, Koné Cheick Oumar, patron du groupe Konéco, Awa N’Diaye épouse M’Baye comparse de Koné Cheick oumar, et Access Bank devenue Afriland First Bank. Or, le mardi 1er juillet dernier, le procureur Tiémélé avait requis 2o ans de prison ferme et 21 milliards f. cfa d’amende contre chacun et 21 milliards f.cfa à l’encontre d’Access Bank sous astreinte comminatoire pendant cinq ans. Mais lors de l’audience du 29 juillet dernier, la juge N’Dri Bertine fait un rabat au 11 novembre prochain au lieu de vider le délibéré de la présente affaire. «Tous les prévenus ont brillé par leur absence pour éviter d’être placés sous mandat de dépôt », souligne Charles Koffi. Celui-ci demande une audience auprès du président de la Cdvr afin qu’il intervienne auprès d’Alassane Ouattara pour que toutes les conséquences juridiques des différents rapports d’enquêtes qui ont sanctionné ladite procédure soient tirées au clair et ce sera justice.

Didier Kéi
Notre Voie

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