Par Hervé Coulibaly | Connectionivoirienne.net
Ces propos sont ceux de l’inamovible président de la commission électorale «indépendante» en Côte-d’Ivoire, Youssouf Bakayoko. Ce bout de phrase immense en sens, est contenu dans la réponse à une question posée par Jeune-Afrique dans une interview que, celui que le pouvoir Ouattara tente d’imposer aux Ivoiriens, a bien voulu lui accorder. Quand on parcourt l’interview l’on se rend compte que le très contesté et douteux Youssouf Bakayoko est décidé à s’accrocher à son fauteuil de président de la CEI. Un poste qu’il occupe depuis 2010. Si rien ne change au niveau des rapports de force, l’homme dont la responsabilité reste grande ensemble avec Yao Paul N’dré, dans la sanglante crise de 2010/2011, bouclera son nouveau mandat de 6 ans, que les 12 membres restants de la CEI ont bien voulu lui accorder, sur injonction de l’exécutif ivoirien selon nos informations. A la question de Jeune-Afrique qui lui rappelle que sa personne «semble cristalliser le mécontentement de l’opposition… », l’ex maire PDCI de Séguéla répond,
« Ce sont des prétextes, il ne s’agit pas de moi. Le problème est lié aux résultats des dernières élections. Mais, ces résultats, je ne les ai pas fabriqués, ils émanent du vote des électeurs, et je n’ai fait que les rendre publics. Je n’ai pas un mystérieux pouvoir qui me permet de diriger les électeurs dans un sens ou dans l’autre. D’ailleurs beaucoup m’ont dit que ce n’est pas à moi qu’ils en veulent, mais que leur décision est une forme de contestation ou d’inacceptation des résultats de 2010 »
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