L’éditorial de lebanco.net – Présidence de la CEI, Pauvre FPI !

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La loi est toujours difficile à appliquer pour un parti qui s’est très souvent et abusivement réclamé père de la démocratie en Côte d’Ivoire. De quoi s’agit-il ? Le président de la CEI, Yousouf Bakayoko a été réélu président et voilà que le FPI, qui a boycotté son élection, crie à l’exclusion. Pauvre FPI, serait-on tenté de dire.
Certes, je ne fais partie de ceux qui ont applaudi des deux mains, son élection car j’estime qu’il a une part sinon active, mieux décisive, dans la crise postélectorale avec ses « hésitations suspectes », alors même que la victoire du Dr Alassane Ouattara était sans ambiguïté. Cependant, j’ai tenté de me creuser les méninges pour comprendre l’attitude du parti aux deux doigts qui demandait, sans grande conviction dès le départ, une élection consensuelle, une façon pour lui de réclamer que la présidence de l’institution électorale revienne au FPI.

Ne soyons ni dupes ni hypocrites. Qu’a fait le FPI, depuis la fin de la crise postélectorale (née de la volonté de ses plus braves thuriféraires de conserver le pouvoir) pour mériter cet honneur ? Rien.

Ses faits d’armes sont connus : refuser de reconnaitre la victoire du président élu dans les urnes, nier sa responsabilité dans la mort de 3000 Ivoiriens, appeler à boycotter toutes les élections locales (des législatives aux régionales en passant par les municipales), lancer des appels au boycott actif du recensement des populations, demander à ses sympathisants de ne pas répondre aux appels à « comparution » de la CDVR, répandre des rumeurs sur les dirigeants et accessoirement prier pour la mort (sic) du Président.

Alors que le gouvernent Duncan a répondu à toutes (ou presque) les demandes du FPI notamment la libération des prisonniers et le dégel des comptes. Non le FPI ne mérite pas et ne doit pas mériter de la Nation.

Je persiste dans ma logique selon laquelle après la rébellion du Guébié de 1970, il y a eu le miracle ivoirien. Après la rébellion des pro-Gbagbo lors de la crise postélectorale, la Côte d’Ivoire sera émergente en 2020. Avec ou sans le FPI !

Sery Pouamon

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