Selon l’USAID, mieux informer les populations sur Ebola est la meilleure façon de vaincre la maladie, plus difficile à contracter que le paludisme.
Le directeur de l’USAID, l’Agence américaine pour le développement international, a affirmé ce mardi que l’Ebola était une maladie plus facile à éviter que le paludisme si la population était bien informée.
Jeremy Konyndyk, qui est au Liberia pour soutenir le combat contre l’Ebola qui a tué près de 1 500 personnes en Afrique occidentale, a déclaré que le fait d’enseigner aux gens comment se protéger eux-mêmes était la meilleure façon de vaincre la maladie.
«Comparée à la malaria par exemple, c’est une maladie bien plus dure à attraper. Mais bien entendu, elle est pire quand vous l’attrapez», a-t-il déclaré. «Alors, aider les gens à mieux comprendre comment ils peuvent éviter l’Ebola, est un élément essentiel pour contrôler cette épidémie», a poursuivi le directeur de l’USAID.
L’épidémie a provoqué une onde de choc depuis qu’elle s’est propagée depuis le sud de la Guinée au début de l’année 2014 et touchant quatre pays d’Afrique de l’ouest.
LE DÉFI DE LA DÉSINFORMATION
Mais le bilan, depuis la découverte du virus en 1976, est au-dessous de 3 000 morts alors que le paludisme en tue un même nombre environ tous les deux jours, la grande majorité étant des petits Africains de moins de cinq ans, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé.
La transmission de l’Ebola peut être empéchée en évitant le contact physique avec une personne infectée. La malaria, qui s’attrape par une piqûre du moustique Anopheles, parfois quand une personne est endormie, est plus difficile à éviter.
«Un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés dans cette épidémie (d’Ebola, ndlr) est la désinformation ou la faible compréhension. Vous savez que l’Ebola n’est pas une maladie difficile à éviter, si vous savez comment l’éviter», a poursuivi le responsable.
Jeremy Konyndyk doit avoir des entretiens avec des personnes touchées au Liberia, pays où la maladie a tué 624 personnes, de même qu’avec les autorités de santé, sur le terrain et au gouvernement.
AFP avec liberation.fr
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