« C’est le refus de pardonner, de dialoguer, de s’ouvrir à l’autre qui a conduit notre pays là où nous sommes aujourd’hui », a expliqué le parlementaire devant une centaine d’ivoiriens, venus des Etats du Nord Est du pays d’Obama. Les ivoiriens devraient se parler parce que la réconciliation dont la Cote d’Ivoire a besoin ne devrait pas être un vain mot, a poursuivi KKB.
Analysant la situation socio-politique, KKB observe que le pays est sérieusement malade et a besoin que ses enfants conjuguent leurs efforts pour se mettre à son service. «Il faut assainir la politique » dans le pays, a exhorté le député critiquant une politique du « notre tour », allusion au favoritisme des partisans du parti au pouvoir.
Le mal de la politique ivoirienne résiderait selon lui dans le fait que « l’on cherche à se servir et non à servir ». Aussi, a-t-il indiqué que la tendance actuelle à Abidjan est pour certains de prôner la candidature unique, devenu un fonds de commerce. Ceux qui ont embouché cette trompette ont engrangé des fortunes colossales. En revanche, les hommes politiques qui ne chantent pas cette chanson, sont menacés. « Si Gbagbo est à la Haye parce qu’on l’accuse d’avoir tué, celui qui tuera ira aussi à La Haye», a dit KKB.
Saluant son discours en faveur de la paix et sa lutte pour la démocratie, le député KKB a été honoré « Man of the Year » (L’homme de l’année) par Afrique2050, un des plus grands media panafricain en ligne basé aux Etats Unis.
L’Intelligent d’Abidjan
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