«Nous sommes ici pour solliciter le Président de la République en sa qualité de premier Magistrat de notre pays d’ordonner audit tribunal la tenue d’une session extraordinaire pendant ces vacances judiciaires pour vider ce délibéré », soutient Charles Hanon Koffi, président du Renadvidet-Ci.
Les victimes des déchets toxiques membres du Réseau national pour la défense des victimes des déchets de Côte d’Ivoire (Renadvidet-Ci) ont organisé un sit-in aux abords de la Présidence de la République, ce mercredi 27 août. Dans une motion dont copie est parvenue à Fratmat.info, ils ont demandé l’intervention du Chef de l’État, en ce qui concerne le délibéré du jugement du 1er juin dernier.
« Nous sommes ici pour solliciter le Président de la République en sa qualité de premier Magistrat de notre pays d’ordonner audit tribunal la tenue d’une session extraordinaire pendant ces vacances judiciaires pour vider ce délibéré », soutient Charles Hanon Koffi, président du Renadvidet-Ci.
Il faut rappeler que le 1er juillet dernier, « un jugement contradictoire a été tenu devant la chambre des délits économiques du tribunal correctionnel de première instance d’Abidjan-Plateau. Ce jugement a porté sur le détournement de 4,658 milliards de Fcfa destinés à l’indemnisation des victimes regroupés au sein du Renadvidet-Ci.
Au sortir de ce procès, rappelle le réseau, le procureur Etien Tiémelé avait requis 20 ans d’emprisonnement ferme à l’encontre de Koné Cheick Oumar, Gohourou Ziallo Claude, Digbeu Léocadie, Awa N’Diaye épouse M’Baye. Ainsi que 20 millions de Fcfa d’amende à l’encontre de chacun d’eux sans préjudice d’un mandat d’arrêt individuel. A cela, il faut ajouter 21 milliards de Fcfa d’amende à l’encontre d’Access Bank devenue Afriland First Bank pour des faits de faux et usage de faux commis dans des documents administratifs, abus de confiance et blanchiment de capitaux portant sur la somme de 4,658 milliards de Fcfa.
Et depuis lors les victimes étaient dans l’attente du délibéré pour le 29 juillet dernier lorsque ledit délibéré a été rabattu, c’est-à-dire que la même affaire soit jugée à nouveau devant la même juridiction. Pour les victimes, il s’agit d’une mesure « grotesque » qui viole de façon flagrante leurs droits.
CHEICKNA D. Salif
Fraternité Matin
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