Dans cet article, il est fait mention, entre autres, de ce que « le Président du FPI cèdera son fauteuil dans les prochains jours à Katinan KONE Justin en exil au Ghana » et que ce « départ de Pascal Affi N’Guessan de la tête du Front populaire ivoirien (FPI) serait en ce moment au centre des débats au siège de cette formation politique sis à Attoban ».
L’article explique que certains camarades du Parti humiliés par « les chamboulements opérés à la direction du Parti » par le Président du Parti « veulent lui faire payer son attitude en optant pour Katinan KONE Justin » qui « aurait la caution de l’ex-chef d’Etat ivoirien», le Président Laurent GBAGBO.
Enfin, l’article affirme que des informations en sa possession « font état de ce que le FPI envisage de présenter Katinan KONE Justin aux prochaines élections présidentielles. ».
Devant ces affirmations et insinuations mensongères très graves, je tiens à faire les précisions suivantes.
Primo, il importe de retenir une fois pour toutes, que mon combat n’est pas sous-tendu par des motivations d’ordre personnel et de positionnement. Il n’est, par conséquent, dirigé contre personne. Mon engagement total et sans contrepartie actuelle ou attendue de quelque nature que ce soit, ne vise qu’une seule et unique chose, la réparation de l’injustice faite à un homme, le Président Laurent GBAGBO et à travers lui au peuple de Côte d’Ivoire. Ma position sur cette question est constante depuis plus de trois ans. Il s’agit pour moi d’une question de principe non négociable.
Dès lors que le Comité Central a réaffirmé le 14 août dernier ce principe et que le Président du Parti s’est engagé à le mettre en œuvre, en tant que militant du FPI, je n’attends rien d’autre au-delà de la nécessaire harmonie au sein du Parti en vue de la lutte pour la libération du Président Laurent Gbagbo.
Secundo, le Président Laurent GBAGBO ne m’a jamais dit, ni ouvertement, ni par insinuation, directement ou par personne interposée, qu’il me donnait sa caution pour être candidat à quelque poste que ce soit, ni au sein du parti, ni ailleurs.
Tertio, parler d’élections présidentielles de 2015 est une aberration pour moi. L’évocation de cette question jure avec ma position qui ne souffre d’aucune ambiguïté. Je profite de l’occasion pour la réaffirmer : le FPI ne doit et ne peut participer à aucune élection aussi longtemps que le Président Laurent GBAGBO sera en prison. Il s’agit pour moi d’une position idéologique.
Au total, je m’insurge contre toutes les affirmations et autres insinuations contenues dans cet article qui ne vise qu’une seule chose, empêcher la mobilisation de toutes les forces au sein du FPI autour de son fondateur, le Président Laurent GBAGBO. L’auteur aurait pu faire l’économie de sa peine puisqu’elle est perdue d’avance.
Conformément à la loi n° 2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire, je vous demande de publier, ce droit de réponse, dans les mêmes conditions que l’article incriminé.
Fait à Accra, le 21 août 2014
Le Ministre KONE Katinan Justin
Porte Parole du Président Laurent GBAGBO
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