Lu pour vous
Après la confirmation des décisions du groupe de médiation par le comité central du Front Populaire Ivoirien (FPI), point n’est besoin de douter encore de la restauration au sein de cette formation de la démocratie interne, mise en mal depuis le déclenchement de la rébellion armée en Côte d’Ivoire en 2002.
La ligne politique du président Pascal Affi N’guessan ayant échoué, car légitimant le régime actuel sans contrepartie réelle pour la démocratie, les droits de l’homme, la libération de tous les prisonniers politiques et le retour des exilés. Pire, encore cette ligne met dangereusement en péril la cohésion du parti, et démontre du pouvoir autocratique à la tête du FPI sans lisibilité quant à la stratégie pour la libération du président Gbagbo.
Face à ce désaveu cinglant de la base et des instances du parti, Affi se doit d’en tirer les conséquences en rendant le tablier en toute humilité et se mettre à la disposition du parti sans autre forme de procès. Le contraire serait antidémocratique et suicidaire pour tous, emprunter la voie de Mamadou Koulibaly serait non plus une voie sans issue car au FPI on ne suit pas un individu mais les idées défendues par le président Laurent Gbagbo. Pour avoir présidé à la destinée du FPI pendant plus d’une décennie, Affi n’est pas Mamadou Koulibaly; seule la démocratie interne sortira ce parti de l’ornière.
Facebookers pour Gbagbo
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