Pourquoi les ‘’Gnambros’’ ont repris la ‘’guerre’’
Les syndicats rivaux de transporteurs se sont affrontés, dimanche, à Koumassi. Objectif : reprendre le contrôle de leur “territoire”, perdu depuis l’entrée du Lieutenant
«L’on n’a pas affaire à des syndicalistes ordinaires. Mais des groupes d’individus armés. Pour moi, il est inconcevable que des syndicalistes soient en possession d’arme. J’ai, par ailleurs, demandé à tous les syndicats des chauffeurs, transporteurs et assimilés (chargeurs et coxers) qui possèdent encore des armes de les déposer. (…)Tous ceux qui seront pris avec des armes répondront de leurs actes devant les juridictions ivoiriennes», dixit le Lieutenant-colonel Issiaka Ouattara dit Wattao. Il a
tenu ces propos en janvier suite à un affrontement entre syndicats à Koumassi et Treichville avec des armes automatiques. Ce qui témoigne que les autorités militaires sont bien conscientes que des individus continuent d’être armés. Comme dans un no man’s land, dimanche, ces derniers ont encore sorti des Kalachnikovs et des machettes pours’affronter. Impunément. Cette situation ajoute de l’eau au moulin de ceux qui ont toujours dit qu’ils bénéficient d’un parapluie de protection. Toute chose qui leur permet de perturber la quiétude des populations quand bon leur semble. Le comble, c’est que les meneurs des ces troubles sont identifiés et leurs domiciles connus. Mais ils continuent de jouird’une impunité sans pareille. Le Lieutenantcolonel Issiaka Ouattara accusé, mainte fois, de complicité avec ces supposés syndicalistes s’en est défendu. Alors pourquoi ne pas démanteler ce réseau ‘’mafieux’’ avant que des balles perdues n’ôtent un jour la vie à d’innocentes personnes. Car les carrefours de Koumassi et Treichville (gare de Bassam), devenus leurs territoires, sont des lieux beaucoup fréquentés de jour comme de nuit. Va-t-on attendre que le pire se produise pour envoyer encore une délégation du ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant apporter la compassion du gouvernement aux familles éplorées? Ces soutiens malheureusement ne ramèneront pas les victimes à la vie. (Mieux vaut prévenir que guérir).
K.A
L’Expression
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