Côte d’Ivoire – Rebondissement dans l’affaire de viol d’une Libanaise

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Le Mandat

Les dessous d’une affaire

Mme Koné Mame parlant au nom du Mouvement des femmes africaines pour l’éveil des consciences (Mofapec), a cru bon de jeter l’opprobre sur d’honnêtes citoyens, en voulant coûte que coûte les mêler à une affaire de viol dont elle seule connaît les tenants et les aboutissants. Après cette conférence, le père de la victime et les frères jaafar et Ahmad Sayegh ont été interpellés par la Brigade des mineurs de la Préfecture de police d’Abidjan, où sa mère aurait déposé une plainte chez le Commissaire Zacka. Autoproclamée porte-parole de la victime, Dame Koné Mame n’est autre que le défenseur des frères Sayegh. Dans ces nombreuses sorties, Mme Koné accuse également la police nationale de collusion avec un homme d’affaires Libanais qui aurait, selon elle, et sans fournir les preuves, monnayé la libération de El Mohamed Ali, le père de la jeune fille violée. «Curieusement, El Mohamed Ali s’est retrouvé en liberté le lendemain de son interpellation, suite à une intervention malsaine qui aurait réussi à obtenir l’assentiment du Commissaire Zacka», a affirmé Mme Koné. Mieux, au nom des femmes de Côte d’Ivoire, elle demande curieusement la libération des présumés violeurs incarcérés à la Maca (Jaafar et Ahmad Sayegh) alors que la procédure judiciaire suit son cours. Une attitude de défiance vis-à-vis de la justice et des autorités policières qu’elle veut mettre sous pression. Elle ne le cache pas et se targue d’avoir des relations privilégiées à la Cour suprême. «C’est moi qui fait et qui défait», aime-t-elle à le dire en passant. La vraie raison des agitations de Dame Koné est ailleurs. Elle veut détourner la Police et orienter l’enquête diligentée par les éléments du Commissaire Zacka. La présidente du Mouvement des femmes africaines pour l’éveil des consciences qui veut se donner bonne conscience, après la
perte de toute légitimité à Nouakchott, s’invite dans une affaire en jouant l’avocat du diable. Alors que Me Méité Abdoulaye, l’Avocat de la victime travaille sûrement et lentement sur le dossier sans grand tapage.

Le Mandat
Salym K.

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