J’aurais aimé être sur la même longueur d’onde que vous dans l’agitation du débat d’idées qui anime les articles que nous autres, journalistes, nous attelons à faire dans l’exercice de notre profession afin d’éclairer l’opinion sur des questions ponctuelles. Mais, votre réaction va bel et bien au delà de celle contradictoire que pareille occasion aurait du susciter pour éclairer la lanterne de ceux qui nous lisent (vous et moi), au lieu de chercher plutôt à nuire à celui que vous osez ironiquement appeler »ami » et »frère’‘. Je voudrais juste m’en tenir à votre introduction au débat, qui plus qu’une atteinte à mon honorabilité, à l’éthique de la profession qui a toujours guidé mes écrits, a tout d’une vengeance contre quelqu’un que vous donnez l’impression de bien connaître comme d’une proie que vous aviez longtemps attendue pour afin lui bondir là-dessus par cette réaction puant la haine et le règlement de compte. Sinon, comment vouloir osez, en réaction à la liberté de plume, qui caractérise ma profession, en »alerter » la direction de mon groupe? Dans quelle optique et pour quel but? Vous attendez-vous à ce que je vous serve servilement ce que vous vous plairez à lire relativement à vos ambitions personnelles au détriment de celles des autres? Permettez que je souligne que l’article pour lequel vous m’incriminiez a été salué par un autre dignitaire de l’opposition, dont le message est libellé comme suit: « Bonjour M BONY. Vous avez mes encouragements pour votre bonne lecture des questions d’actualités politiques. Je suis M……, représentant local de Lider à ….. ». Auriez-vous plus de lucidité que ce leader politique pour avoir l’analyse la plus inattaquable possible de nos écrits? Monsieur, vous devriez le savoir, comme vous prétendez être un lecteur assidu de notre journal, »L’inter », que j’en ai été le rédacteur en chef pendant 4 ans pour son redressement, à un moment où ce journal était dans les creux de la vague, à la recherche de ses marques. Pour lui avoir redonner un âme, je suis le dernier de ces rédacteurs à trahir sa ligne de journal indépendant que j’ai contribué bêtes et ongles à lui imprimer. Je le dis et je le revendique, je fais partie de cette race de journalistes libres, loin de s’assujettir à un camp ou à un clan politique au mépris de l’éthique de mon métier. Vous comprenez que je vous trouve aberrant et injurieux vos propos à mon égard. Mieux, pour un lecteur si fidèle à »L’inter », je suis surpris que vous n’ayiez pas réagi aux autres analyses que j’ai faite dans la même semaine, ouvrant la manchette du même journal, et dont vous devriez vous réjouir qu’ils ne favorisent ni X ou Y de la vie politique ivoirienne. A propos de l’article auquel vous faite référence, je me demande si bien si vous l’aviez franchement parcouru, Docteur (!). Ou simplement, vous vous êtes limité à relever ce qui vous paraissait juste utile pour accréditer une thèse que vous avez bâtie sur je ne sais quelle base, en ce qui concerne ma personne. A la vérité, je n’aurais même pas daigné vous répondre, si vous n’aviez pas porté sur la place publique, vos insanités débités sur ma personne. Car, je ne pense pas que c’est de moi que vous parliez. Parce que, vous vous trompez déraisonnablement sur mon compte. Et, je précise que de mes 19 années d’expérience dans mon métier, vous êtes le premier lecteur qui me traite de tous les noms d’oiseau au point d’en saisir ma direction pour je ne sais quelle fin.
Avec tout le respect que je dois à quelqu’un pour qui j’avais de l’estime jusque là, depuis le combat noble que nous avions mené à un moment de notre militantisme syndical à l’école, je suis fort peiné de ce raccourci que prend le jeune leader politique pour qui je prédisais un avenir certain sur l’échiquier ivoirien, dans cette grisaille où certains, à vouloir arriver plus vite, ont choisi l’échelle. Vos analyses suscitent en moi le doute sur vos réelles talents de politicien. Et pour quelqu’un qui aspire à diriger ce pays, je doute fort que vous en ayez les moyens. Du point de vu intellectuel s’entend. Car, votre réaction reflète de loin les arguments de l’intellectuel que je m’attendais à découvrir dans le »candidat déclaré » aux joutes présidentielle de 2015, qui ont lieu dans juste une quinzaine de mois. J’ai peur qu’il ne soit trop tard, mais je pense que vous gagnerai à vous faire cocher par un professionnel chevronné de la communication pour éviter une telle bavure. Car, si vous en aviez la culture, pour le politique que vous êtes, et de surcroit candidat aux prochaines élections présidentielles, vous comprendriez qu’il n’est pas conseillé de s’attaquer à un journaliste. Qui plus est, est un décideur dans sa rédaction. Franchement, il y a de quoi douter de vos réelles ambitions, et vous me donnez là, l’occasion de plaindre vos partisans.
Félix D.BONY Journaliste Analyste politique Consultant en Marketing social et politique Cel: 07207180 // 40005787
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