A la Haye…La première fois que j’ai eu l’occasion de sourire, je crois, c’est le jour où trois fonctionnaires de la CPI sont venus pour me demander comment j’allais payer mes frais d’avocats. Je leur ai répondu que les comptes en banque sur lesquels je recevais mon seul revenu, c’est-à-dire mon salaire depuis mon accession à la présidence en 2000, avaient été bloqués, et que je n’avais rien d’autre. Ils ne m’ont certainement pas cru, ils ont décidé de diligenter des enquêtes internationales. J’ai plaisanté : je leur ai dit s’ils trouvaient quelque chose, qu’ils gardent tout pour eux. Ils ont cherché partout, en France, en Suisse, aux Etats-Unis, dans les paradis fiscaux…Ils ont eu beau faire, ils n’ont rien trouvé, pas de fortune cachées, pas de biens immobiliers « mal acquis » à l’étranger. Sarkozy aussi s’est démené pour faire chercher partout…Evidemment, qu’ils n’ont rien trouvé, parce que je n’ai pas grand-chose.
Laurent GBAGBO ( François Matteï Pour la vérité et la justice)
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