Par Philippe Kouhon
La crise qui secoue le FPI depuis trois semaines est en passe de trouver une issue. Saisi par le comité de crise composé par les frondeurs, le comité de contrôle a eu plusieurs rencontres avec les deux parties : Groupe AFFI et groupe frondeurs.
A l’issue de ces rencontres, le comité de contrôle a fait quatre propositions de sortie de crise. A savoir :
1- Remettre les attributions de Simone Ehivet Gbagbo.
2- Reclasser les déclassés au sein du secrétariat général
3- Réhabiliter les 9 sortis du secrétariat général
4- Remettre Akoun Laurent à son poste de Secrétaire général du parti.
Sur ces 4 propositions, Pascal AFFI Nguessan a accepté les trois premières « au nom de la cohésion au sein du parti ». Mais pas question de reclasser Akoun Laurent à son ancien poste de secrétaire général du FPI. Selon les informations en notre possession, la convocation du comité central souhaitée par le comité de crise des frondeurs ce samedi est annulée. En effet, il n’appartient pas au président du parti ni au comité de contrôle de convoquer un comité central comme le demandait le comité de contrôle. C’est bien le secrétariat général qui convoque le comité central. C’est pourquoi, informe notre source, une réunion du secrétariat général est annoncée ce Week end pour avis. Mais en attendant, le président Pascal Affi Nguessan rencontrera, nous dit toujours notre source, le comité de contrôle ce vendredi autour de 14h, pour harmoniser tous ces points.
Il faut rappeler que le rôle du comité de contrôle selon l’article 47 des Statuts du FPI est de demander la tenue d’une session extraordinaire du comité central pour avis en cas de divergence profonde dans l’interprétation des textes fondamentaux de nature à entraver le fonctionnement du parti, ou encore en cas de persistance du différend, le comité de contrôle peut demander au comité central la convocation d’une convention ou d’un congrès extraordinaire.
On le voit bien, avec cette crise larvée au FPI ces derniers jours, on peut conclure que le Congrès prochain du parti est terminé. Les différentes positions ou autres antagonismes étant connus. On sait désormais les groupes qui voteront pour ou contre la réélection du président Pascal Affi Nguessan.
« Il faut qu’on aille le plus rapidement au congrès. Cela nous permettra d’aplanir définitivement tous ces différends. On suivra alors la majorité qui s’y dégagera. Pour moi tant que des gens ont peur de perdre le pouvoir en Afrique, il existera toujours des crises et des guerres. L’exemple de démocratie au Bénin sous Kérékou est un cas d’école » nous confie un cadre du FPI.
Philippe Kouhon/ Africa Tv
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »331162078124″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Les commentaires sont fermés.