L’un des engagements forts exprimés ou réaffirmés par le président de la République Alassane Ouattara, en recevant le jeudi 17 juillet au Palais Présidentiel, le président de la République Française François Hollande, était le suivant : « Il n’y aura pas d’impunité en Côte d’Ivoire ». Depuis le 19 septembre 2002, de nombreuses et graves violations et atteintes aux Droits de l’Homme ont été commises en Côte d’Ivoire. Femmes violées, hommes et femmes tués avec horreur, enfants séquestrés ou mutilés etc… De tous les cotés des différents protagonistes de la longue et douloureuse crise ivoirienne, l’on a enregistré de cruels et patentés violateurs des Droits de l’Homme.
A l’heure où la justice nationale et internationale se met en branle, quiconque tenterait de protéger les bourreaux, serait mal avisé et internationalement désavoué. Qu’ils soient donc, aujourd’hui, « nichés » au cœur, au sommet ou au plancher de l’Etat, qu’ils soient issus du nord ou du sud, de l’Est ou de l’ouest en passant par le centre, tous devront obligatoirement, sans distinction, sans complaisance et sans protection de qui que ce soit, rendre des comptes. La réconciliation nationale exige une justice… « juste », indépendante, égale pour tous. C’est à cette seule condition que viendront, dans un deuxième temps, le pardon à défaut de l’oubli, la réparation des nombreux torts faits aux victimes qui ne doivent ni être oubliées ni être ignorées.
Yao Noël
Le Mandat
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