Démission du poste de Secrétaire Général de l’UNJCI (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire. Ci-dessoujs, la lettre transmise à la présidente de l’UNJCI, au Conseil Exécutif et au Conseil d’administration.
Mme la Présidente,
Je viens, par la présente, te signifier ma démission du poste de Secrétaire Général de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et mon départ du Conseil Exécutif, à compter de ce lundi 21 juillet 2014, pour des raisons de convenances personnelles.
En effet, trop de bruits courent dans l’exécution de ce mandat qui nous a été confié par nos confrères. Cette ambiance n’honore pas notre corporation, notre union et les personnes qui la dirigent.
L’idéal, qui nous a conduit à cette aventure, a été motivé par une volonté de changement que nous avions promis à nos mandants, eu égard à l’opacité avec laquelle notre maison commune était gérée.
Malheureusement, à l’épreuve du terrain, les choses semblent avoir empiré qu’elles ne l’avaient été auparavant. L’UNJCI sombre dans une crise sans précédent, qui n’est pas loin de faire disparaître le peu de crédit qui lui reste.
Le Conseil dirigeant, lui-même, peine à emboucher une trompette commune, traversée qu’elle est par des guerres de clans, qui ont achevé de saper sa cohésion.
Plus rien de va. Plus rien ne marche. De l’équipe initiale, il ne reste plus qu’un groupe tiraillé par les divisions internes et des suspicions tant légitimes qu’illégitimes. Sans compter les mains occultes, qui de l’extérieur, manœuvrent à des desseins inavoués.
Tout ceci n’est pas de nature à garantir un environnement favorable, une image digne de l’UNJCI qui, en tant qu’organisation de lobbying s’appuyant sur des partenaires pour soutenir ses activités, a toujours besoin d’être respectable.
Aujourd’hui, je ne vois aucun challenge que ce Conseil exécutif peut relever dans cette atmosphère délétère et malsain. Je ne vois pas l’UNJCI prospérer dans un tel contexte.
Par conséquent, j’ai décidé, à mon humble niveau, de prendre mes responsabilités, de prendre de la distance vis-à-vis de ce Conseil. Je ne veux pas être complice et comptable d’actes que je n’aurais pas posés ou cautionnés, encore mois du déclin de l’UNJCI. J’ai réfléchi à plusieurs solutions sans en trouver de valables qui puissent me maintenir encore dans un tel tiraillement où scandale et corruption bon ménage.
En toute franchise, j’ai été ravi de servir, pendant ces deux dernières années, la cause de notre corporation, à un si haut niveau. J’ai beaucoup appris pendant ces 26 mois.
Mais, je suis au regret d’arrêter cette belle aventure, car il est impossible pour moi de terminer ce mandat que nous ont confiés nos camarades avec tant de faits et de méfaits contredisant l’idéal de départ que nous avions mûris.
Le pacte de confiance étant rompu, je pars du Conseil exécutif tout en restant convaincu qu’à vouloir persévérer dans la voie où l’on mène l’Union, il sera difficile de la sauver.
Je garde espoir que la sagesse habitera les uns et les autres afin que l’essentiel soit préservé, et qu’un jour l’UNJCI puisse rebondir dans un contexte nouveau pour le bien de toute la grande famille de la presse et des médias ivoiriens.
Pour ma part, je me disposerai toujours à servir la cause de notre union, à notamment participer à d’autres combats futurs pour sa nécessaire réhabilitation après les dures épreuves qu’elle traverse.
Bon vent au reste de l’équipe qui voudra bien continuer cette aventure.
Et que Dieu nous garde!
Félix D. BONY
Ex-Secrétaire Général de l’UNJCI
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