koaci.com –Le président Français lors de sa visite de 24 h du jeudi à Abidjan indiquait en conférence de presse au palais présidentiel que si le FPI voulait continuer à exister il devrait participer aux élections de 2015.
Au terme d’un entretien avec François Hollande Hollande à l’Ambassade de France, Pascal Affi N’Guessan qui conduisait pour la circonstance une délégation d l’’opposition regroupée au sein de l’Alliance des Forces Démocratiques de Côte d’Ivoire (AFDCI), a indiqué à la presse que son parti ne participera pas aux élections Search élections de 2015 à tous les prix, même si cela dépendait de sa survie.
«Tout le monde sait bien que la participation aux élections est un enjeu capital pour toutes les formations politiques y compris pour le Fpi. Lorsqu’ il dit si le FPI veut exister ça veut dire que si nous ne réussissons pas à créer les conditions d’une participation, c’est notre avenir qui sera en jeu. Lorsque nous disons que nous n’entrerons pas dans la CEI tant qu’elle n’est pas crédible, cela participe de ce combat-là. C’est une observation que tous les analystes font. Mais cela ne veut pas dire que nous allons participer aux élections à tous les prix », a déclaré le chef des frontistes, avant de lever un coin de voile sur les sujets discutés avec leur ancien ami du socialiste.
« Nous avons passé en revue l’ensemble des questions qui préoccupent l’opposition à l’heure actuelle et qui touchent aux libertés, aux droits de l’homme et à la démocratie avec toutes les entraves que nous rencontrons dans l’exercice de nos activités. La question des prisonniers politiques ; les comptes qui sont bloqués ; le retour des exilés; les domiciles qui sont occupées. Sur ce chapitre, nous avons surtout évoqué clairement la question de la Cpi. Vous savez que le président GBAGBO et le ministre BLE Goudé sont concernés », a-t-il rappelé avant de se poursuivre.
« Nous avons évoqué également les questions liées à la justice à la sécurité et à l’État de droit. Les questions liées à la réconciliation nationale et la préparation des élections de 2015 par rapport à laquelle nous avons de gros problèmes pour nous entendre avec nos adversaires. Pour toutes ces questions nous avons émis le souhait ardent que le chef de l’État français, compte tenu de la place de la France en Côte d’Ivoire, compte tenu de son engagement, compte tenu de son appui politique et financier au régime ivoirien, pèse de tout son poids pour que le pays puisse sortir de cette situation et que nous retrouvions la paix et un jeu démocratique standardisé. De manière à ce que les élections à venir ne constituent pas une autre menace, mais plutôt la dernière étape pour boucler définitivement le dossier de la crise. »
Pour rappel, la question de la nouvelle Commission Électorale Indépendante (CEI), divise le pouvoir et le front Populaire Ivoirien (FPI), qui la juge d’unilatérale.
Donatien Kautcha
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