Au cours d’un point de presse animé le 14 juillet 2014 au siège de l’Ong Onef, le groupe des organisations féminines œuvrant pour l’égalité hommes/femmes s’est prononcé sur la composition de la Cei (Commission électorale indépendante).
« Nous osons croire que le nouveau bureau de la Cei qui va être mis en place comportera trois femmes et trois hommes avec une présidente à la tête », a d’entrée de jeu, indiqué Rachel Gogoua, la Présidente du conseil d’administration de l’Organisation nationale pour l’enfant, la femme et la famille qui était face au journaliste.
Pour celle-ci, ce choix participe de la matérialisation de l’égalité homme/femme tel qu’indiqué dans le préambule de la Constitution ivoirienne. Aussi, s’est-elle réjouie de la présence de Marguerite Yoli Bi au sein de la Commission électorale indépendante au nom de la société civile.
Une présence qui, selon elle contribuera à marquer positivement cette commission en vue d’organiser des élections sans lendemain brumeux pour la Côte d’Ivoire. « C’est nous qui accouchons, malheureusement, par leur égocentrisme, les hommes créent des crises pour tuer nos enfants », a déploré la conférencière.
A juste titre, elle souhaite que la commission en charge des élections soit fortement marquée par des femmes, voire dirigée par l’une d’entre elles. D’ailleurs, pour elle, Marguerite Yoli Bi n’est pas novice en matière électorale, d’autant plus qu’elle est expert électoral spécialiste en gouvernance et consolidation de la paix, en plus d’être précédemment Directrice des études, de l’éducation civique et de la documentation de la Cei.
Idrissa Konaté
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