Par Lebanco.net
Le parc national du mont Péko dans l’ouest de la Cote d’ivoire, situé entre Duekoué, Bangolo et Man, était le sanctuaire d’Amedé Ouremi avant son arrestation en mai 2013.
Ce parc national de 340 kilomètres carrés est illégalement occupé depuis la rébellion de 2002 par 26000 burkinabé qui ont dégradé le parc en le transformant en forteresse militaire et terre cultivable.
Pour ramener cette situation à la normale, le gouvernement ivoirien avait décidé de déloger les occupants du mont Péko après les récoltes pour redonner au parc son illustre d’antan « Nous devons préserver ce parc. C’est un parc national . Mais la gestion de ce déguerpissement doit respecter certaines contraintes qui sont humanitaires », avait alors expliqué le ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko.
Face à l’imminence de la décision du gouvernement de procéder au déguerpissement de la communauté burkinabé de cette forêt classée, le conseil représentif des occupants du mont Péko ( Cromp) s’est lancé dans une offensive médiatique et diplomatique pour demander un délai de 3 ans pour continuer à occuper illégalement une partie du territoire ivoirien, évoquant des raisons économiques et humanitaires.
Face à cette diversion, allons-nous encore prolonger cette occupation illégale ? La balle est dans le camp du gouvernement. Sinon on viendrait à se poser la question, selon la formulation populaire « On est où la ? »
René Tiécoura
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