On peut l’aimer ou ne pas l’aimer. A la lumière de la refondation des instances du FPI en dehors du moindre Congrès (un culot), il serait erroné de penser qu’ AFFI N’guessan est naïf en cours de « pâtisserie ».
Nous disions aux premières heures de la naissance de l’Alliance des Forces Démocratiques (AFD) que la stratégie d’AFFI en positionnant Bony Claverie comme porte-parole de cette plateforme pro-Gbagbo, était de contourner habilement Laurent Akoun et le réduire au silence, face aux ambitions présidentielles -du reste légitime- du fils du Moronou.
Persuadé finalement de l’incapacité de d’Akissi Danielle Boni Claverie à étouffer la voix d’un Akoun Laurent formatée par plusieurs années de rhétorique lénifiante et marxisante, AFFI n’a plus d’autres choix que de cesser de tourner autour du pot.
La présentation de la direction du FPI cuvé AFFI nous a donné raison.
AFFI, après un casting géopolitique silencieux, a fini par endormir l’attié Laurent AKOUN pour en sortir l’une de ses côtes attié, nommée Agnès Monnet, qui n’est pas un inconnu au FPI. AFFI du fond de la prison de Bouna, a pu quand même apprendre que le créateur Dieu, dans le but de trouver un antidote à la divinité du premier homme, l’a endormi puis fabriquer la femme à partir de sa côte. Celle-là même qui allait entrainer la chute de l’homme, par l’action trompeuse du serpent.
Mais la maestria de Pascal AFFI N’guessan ne se limite pas à écarter le nostalgique Akoun de son chemin.
Marie Odette Laurignon, la patronne incontestée des amazones du FPI (depuis la descente dans la vallée de dame Bro-Grébé) se présente comme un obstacle à l’ambition d’AFFI.
De ce casting, AFFI sort l’ancienne patronne du Secrétariat à la Communication du parti à la rose et la bombarde au Secrétariat Général.
Une femme secrétaire général du parti et de surcroit porte-parole du parti, elle a toute la légitimité de parler en plus au nom des amazones du FPI, n’en déplaise à dame Odette Lorignon.
Sacré AFFI ! Ceux qui pensaient que cet homme qui savait jouer au mort du temps de Laurent Gbagbo, n’avait pas appris à pétrir le pain à la boulangerie, se sont trompés sur son compte.
S’il était vivant, Robert Guéi pourrait s’écrier: « AFFI, un boulanger froid ».
K. DAPA Donacien
Chroniqueur Indépendant
Email: dapadonacien@yahoo.fr
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