A la question de savoir s’ils souhaitent que Nicolas Sarkozy se présente à l’élection présidentielle de 2017, 65 % des Français interrogés ont répondu « non ».
Près de deux Français sur trois (65 %) ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy, mis en examen notamment pour « corruption active » cette semaine, se présente à l’élection présidentielle de 2017, mais ils sont plus nombreux (70 %) encore à penser qu’il le fera, selon un sondage BVA pour i-Télé et Le Parisien-Aujourd’hui en France publié samedi 5 juillet.
A la question de savoir s’ils souhaitent que Nicolas Sarkozy se présente à l’élection présidentielle de 2017, 65 % des Français interrogées ont répondu « non », 33 % « oui », tandis que 2 % ne se sont pas prononcés. Si 94 % des sympathisants de gauche ne souhaitent pas que l’ancien président soit candidat à un nouveau quinquennat, 62 % des sympathisants de droite y sont favorables, une proportion qui atteint 78 % parmi les sympathisants de l’UMP, selon les résultats de cette enquête.
Priés de dire s’ils pensent que Nicolas Sarkozy se présentera à la présidentielle de 2017, 70 % des sondés ont répondu « oui », 1 point de moins qu’en mars, contre 28 % « non ». Deux pour cent ne se sont pas prononcés. Et parmi les sympathisants de droite, 80 % pensent qu’il sera candidat à l’Elysée. Une proportion qui monte à 84 % chez les sympathisants de l’UMP.
LES AFFAIRES DOIVENT-ELLES ÊTRE UN CRITÈRE ?
Quant à savoir s’ils pensent qu’« avec les affaires en cours, l’UMP peut tout de même présenter Nicolas Sarkozy » comme candidat à la présidentielle, 57 % des Français ont répondu négativement, contre 41 % positivement. Deux pour cent ne se sont pas prononcés. Mais les avis sont radicalement opposés entre les sympathisants de gauche, dont 78 % pensent que cela n’est pas possible, et les sympathisants de droite, parmi lesquels 63 % jugent que c’est possible (73 % chez les seuls sympathisants de l’UMP).
Dans un entretien au Figaro samedi, Guillaume Peltier, cofondateur du courant sarkozyste La droite forte, premier courant de l’UMP, estime que « le retour de Sarkozy est indispensable mais ne sera pas suffisant ». « Il nous faudra être beaucoup plus courageux qu’en 2007 et 2012 », explique celui qui accueille samedi à la Ferté-Imbault (Loir-et-Cher) le deuxième rassemblement de son courant.
Méthodologie
Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1 057 personnes recrutées par téléphone et interrogées par Internet les 3 et 4 juillet, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Le sondage a été réalisé après la mise en examen de l’ancien chef de l’Etat, notamment pour « corruption active ». Dans le cas d’un échantillon de 1 000 personnes, pour un pourcentage de 20 % dans l’enquête, la marge d’erreur est égale à 2,5.
Le Monde.fr avec AFP
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