La journée internationale de soutien aux victimes de la torture a été célébrée le 26 juin. La Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays membres ayant ratifié cette loi n’a pas dérogé à la loi.
Ce 26 juin des organisations internationales à la faveur de cette célébration ont attiré l’attention des autorités ivoiriennes sur certains faits liés à la torture.
« Faute d’incriminations, les auteurs de ces actes, mêmes identifiés, ne sont encore nullement poursuivis favorisant l’impunité. En conséquence, les victimes de tortures n’ont pas encore obtenues justice ni un début de réparation conformément à l’article 14 de la convention contre la torture, » déplore, l’ACAT, AI, MIDH, la CICPI dans un message en notre possession.
La torture étant prohibée en Côte d’Ivoire, les organisations non gouvernementales préviennent que la commission nationale d’enquête a relevé pendant la seule période postélectorale 296 cas de torture ayant entraîné la mort. Il devient donc urgent de réclamer justice.
Les organisations internationales dans leur ensemble recommandent à l’Etat ivoirien de réviser le code pénal à l’effet de définir et de criminaliser la torture et les autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, poursuivre toutes les personnes coupables d’actes de tortures et de mauvais traitements afin de lutter contre l’impunité et consolider l’Etat de droit, ratifier le protocole facultatif contre la torture.
Enfin le rétablissement des victimes de torture dans leur droit à réparation tel que explicité par l’observation générale n°3 du CAT relativement à l’application du point 14 de la convention contre la torture.
Notons enfin que l’Union européenne et l’OMCT ayant fait confiance aux MIDH l’ont accompagné dans le projet de lutte contre la torture.
Wassimagnon
koaci.com
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