« En 22 ans, l’Istc a reçu sur ses bancs et hébergé sur son campus 18 nationalités. Hier, la Côte d’Ivoire a reçu des autres, aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est en position de partage avec les autres », a expliqué Dr. Alfred Dan Moussa.
« Cette école a permis à de grandes figures du journalisme aujourd’hui d’occuper de grands postes en Côte d’Ivoire, en dehors du pays. C’est une école d’excellence…», a assuré Me Affoussiata Bamba-Lamine, ministre de la Communication, porte-parole adjoint du gouvernement. Elle présidait, ce jeudi 26 juin, à Abidjan-Cocody, la 11ème édition des journées scientifiques de l’Institut des sciences et techniques de la communication (Istc), dénommées Journées du Communicateur (J’Com).
« Nous souhaitons à la limite, que l’Istc puisse servir d’exemple sur la place du marché de l’emploi. Car, c’est une école de référence », a témoigné la ministre. Avant de revenir sur l’importance des journées du communicateur qui permettent, a-t-elle reconnu, aux étudiants d’exposer et de mettre en pratique les connaissances acquises pendant la formation. Mais aussi et surtout de montrer au monde la capacité que l’Istc a de former des cadres professionnels dans l’univers de la communication.
Pour le Dr. Alfred Dan Moussa, directeur de l’Istc, le progrès réalisé par la Côte d’Ivoire dans la formation de ses professionnels des médias est à encourager. Surtout que dans les années 1980-1981, « le pays ne pouvait former ses professionnels des médias qu’à l’extérieur, principalement au Sénégal et en France…».
Insistant sur l’importance actuelle de cette école, Dan Moussa révèle: « La Côte d’Ivoire accueille désormais des Japonais, des Burkinabè, des Maliens, des Togolais, des Libanais… En 22 ans, l’Istc a reçu sur ses bancs et hébergé sur son campus 18 nationalités. Hier, la Côte d’Ivoire a reçu des autres, aujourd’hui, elle est en position de partage avec les autres. » Toutefois, pour le premier responsable de cet établissement de communication, un défi demeure: « Comment maintenir et renforcer le caractère panafricain de cette école, consolider la dimension internationale?».
Ce qui différencie l’Istc des autres écoles de communication et fait sa notoriété, « ce sont ses infrastructures, les expertises de ses enseignants, son programme et sa pédagogie qui accorde l’essentiel du volume horaire à la pratique. Dès lors, il devient urgent de revisiter ces paramètres et de les remettre à niveau », a précisé le directeur général de l’Istc. Aussi a-t-il saisi l’occasion pour faire des doléances aux autorités de tutelles.
Démarrées ce jeudi, les Journées du communicateur (J’Com) s’achèveront le vendredi 27 juin. Elles permettent aux étudiants de présenter aux professionnels du monde de l’information et de la communication, aux chefs d’entreprises, aux décideurs…leur savoir-faire au terme de leur cycle de formation (Licence professionnelle ou Master professionnel).
Isabelle Somian
Isabelle.somian@fratmat.info
Fraternité Matin
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