Côte d’Ivoire saison des pluies: de bonnes affaires pour des vendeuses de parapluies (REPORTAGE)

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Par Jacob Djossou

A Adjamé, plus grand marché au nord d’Abidjan, plusieurs vendeuses d’articles divers, se sont lancées dans la vente de parapluies, une activité occasionnelle pour “chercher de l’argent“ en cette période où la saison des pluies bat son plein.

Les pluies diluviennes qui s’abattent depuis près de deux semaines sur la capitale économique ivoiriennes, offrent, comme chaque année, l’occasion à des femmes de s’improviser en vendeuses de parapluie.

A Adjamé-Liberté, le long de la clôture d’un bureau de la compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), bon nombre de détaillantes d’articles divers (produits cosmétiques, mouchoirs, etc.) se sont lancées dans la vente de parapluies, sans pour autant abandonner leur commerce principal.

A côté de leurs étals, des dizaines de parapluies multicolores sont exposés à la vue des passants. Les prix, quant à eux, varient souvent en fonction de la taille et du poids: de 1.000 F à 3.000 FCFA, indique Mawa, une vendeuse.

Avec ses amies, Mawa a “commencé à vendre des parapluies depuis quelques semaines pour avoir un peu d’argent“ et la jeune dame, sourire aux lèvres, avoue s’en sortir plutôt bien.

“Ça marche bien. Les jours où ça marche, c’est quand il pleut, je vends entre 20 et 25 parapluies. Quand il ne pleut pas, c’est un peu compliqué“, confie-t-elle, dans un français approximatif.

Le mauvais temps est donc une occasion pour ces vendeuses de “chercher de l’argent“ et arrondir leur recette de la journée. Dès que le ciel s’assombrit, elles n’hésitent pas à prendre d’assaut les rues et proposer leurs produits aux passants.

Sur chaque parapluie vendu, Mawa confie avoir au moins un bénéfice de 500 FCFA. Et, la plupart des revendeuses s’approvisionnent chez des grossistes sur ce même marché.

“Avec ça (vente de parapluie), on arrive au moins à avoir un peu d’argent à la fin de la journée parce que notre commerce (vente d’articles) ne marche pas trop“, affirme Mariame, une amie de Mawa.

A demi-mot, ces détaillantes souhaitent que la saison des pluies se prolonge pour que continue leurs “bonnes affaires“.

JAD/GBK
Alerte-info.net

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