Football – A quoi les ivoiriens s’attendaient-ils en confiant leur sort à l’aventurier ?

Sabri

Critique par K. DAPA Donacien

Pour une bonne fois, tirons les leçons et réformons radicalement nos procédures de recrutement d’entraîneurs.

A quoi les ivoiriens s’attendaient-ils en confiant leur sort à l’aventurier Lamouchi ?

Il faut être nul et d’une nullité notoire pour s’entêter à ne pas comprendre que DROGBA et GERVINHO demeurent la combinaison qui marche.

En s’entêtant à ne point titulariser DROGBA dans cette compétition, il a fini par faire douter DAI ZOKO (Didier DROGBA) et privé son petit frère GERVINHO (le prodige de Bondoukou) de se libérer et de marquer à gogo.

Il est nul cet entraîneur pour penser que moralement DROGBA serait prêt à rééditer l’exploit contre les japonais. Comme si les Colombiens ne se prépareraient pas contre cette éventualité.

Il est nul ce Tunisien pour n’avoir pas su imprimer un fond de jeu aux éléphants depuis qu’il est aux commandes.

Merci à SIDI DIALLO pour ce produit importé et acheminé en Côte d’Ivoire contre l’avis des experts chevronnés en coaching footballistique.

Merci à tous ceux qui s’amusent complaisamment avec les impôts prélevés sur nos revenus et finalement nous servent des occasions manquées pour sceller la réconciliation entre ivoiriens.

Dommage que Drogba soit négligé par les siens comme pour donner sens au dicton selon lequel nul n’est prophète chez soi.

Merci infiniment au duo complaisant SIDI DIALLO – LAMOUCHI.
Merci aussi aux répondeurs automatiques du fameux entraîneur stagiaire posté à la tête de notre équipe NATIONALE.

K. DAPA Donacien

Colombie – Côte d’Ivoire (2-1), notre antisèche : L’effet Drogba a joué contre les Eléphants

Par Lucile Alard

Sauveur face au Japon, l’entrée de Didier Drogba a initié la chute de la Côte d’Ivoire face à la Colombie (2-1). Mais les Eléphants auront encore une chance face à la Grèce. Notre antisèche.

Le jeu : La vitesse colombienne a eu raison de la puissance ivoirienne

Pendant 60 minutes, les Ivoiriens ont imposé leur physique et leur puissance au milieu de terrain. Le trio Serey-Touré-Tioté a stoppé toutes velléités colombiennes de combiner. Privés de jeu dans les petits espaces, les hommes de Pekerman s’en sont remis aux ouvertures, plus ou moins lumineuses, de James Rodriguez et aux fulgurances de Cuadrado sur son côté droit. Côté ivoirien, Yaya Touré a été le grand ordonnateur. Il a assuré la première passe pour lancer les offensives en direction de Gervinho et Gradel. Mais ces ballons ne sont quasiment jamais arrivés jusqu’à Bony, seul en pointe et bien pris par la défense centrale colombienne emmené par Yepes qui fêtait sa centième sélection. L’attaquant des Eléphants n’a pas cadré un seul tir du match. Après l’ouverture du score colombienne, les Ivoiriens n’ont pas réussi à tenir le rythme et ont joué par à coup alors que la Colombie s’est projeté vers l’avant sur chaque ballon égaré par la Côte d’Ivoire. Et la vitesse d’exécution colombienne a fini par payer.

Il avait jailli du banc face au Japon et relancé ses coéquipiers bien mal embarqués. Cette fois-ci, Drogba est à nouveau rentré en cours de jeu mais a précipité la chute des Eléphants. Sur l’ouverture du score de la Colombie, il est battu de la tête par James Rodriguez. Autre fautif : Zokora qui perd le ballon dans son propre camp sur le deuxième but colombien. Serge Aurier sur son côté et Yaya Touré en chef d’orchestre ont surnagé avant de baisser en intensité dans le deuxième acte. Gervinho a lui illuminé la rencontre avec son but mais c’était trop tard pour sauver l’équipe de Lamouchi.

Côté colombien, James Rodriguez a été impliqué sur les deux buts et a tenu le jeu. Mais Cuadrado a également multiplié les très bonnes inspirations. Quintero, entré à la place d’un Ibarbo invisible, a inscrit son premier but sous le maillot colombien et a redynamisé l’attaque des Cafeteros en seconde période. Sanchez et Aguilar ont eu plus de mal au milieu de terrain.

La Colombie a inscrit ses quatrièmes et cinquièmes buts dans cette Coupe du monde. Elle égale déjà son record de… 1962. A noter que c’est aussi la seule fois où la Colombie a gagné plus d’un match en une édition. Tous les voyants sont au vert pour les coéquipiers de Yepes.

Le tournant qui n’a pas eu lieu

Juste après son premier festival, Gervinho accélère côté droit et sert Kalou aux abords de la surface (85e). Dans une position idéale, l’attaquant ivoirien enroule sa frappe mais beaucoup trop mollement. Ospina s’en saisit sans problème. L’égalisation et le point du match nul s’envolent pour la Côte d’Ivoire.
La décla : José Pekerman, le sélectionneur colombien

 » Nous avons déjà gagné deux matches alors que de nombreux joueurs connaissent leur premier Mondial. C’est très positif mais il faut continuer notre travail. Après tant de frustration, nous donnons de la joie à nos fans, pour qui le football est une religion. »

Le tweet qui dit tout : une triplette qui ne demande qu’à être titularisée d’entrée
La question : La Côte d’Ivoire va-t-elle encore échouer ?

Eliminée dès les poules lors de ses deux premières participations à un Mondial (2006 et 2010), la Côte d’Ivoire voit resurgir le spectre d’une sortie prématurée dans cette édition 2014. Contre le Japon, les coéquipiers de Gervinho s’en sont sortis après avoir été malmenés une bonne partie de la rencontre. Face à la Colombie, ils n’ont jamais été en mesure de prendre les commandes du match malgré une première période bien rythmée. La faute à un déficit à la pointe de l’attaque. Les Grecs, contrairement à la Colombie, devraient se présenter avec un système de jeu fermé. Tout le défi pour les Ivoiriens sera de parvenir à contourner ce bloc. Pour enfin goûter à la joie d’un huitième.

Eurosport.fr

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