Alexandre Pauwels et Jahed Makhlouf
La première journée de phase de poules de la Coupe du Monde vient de s’achever. L’occasion de tirer un bilan, que vous propose la rédaction FM avec son équipe type.
La Coupe du Monde est lancée. Partie dans la polémique avec nombre de polémiques liées à l’arbitrage, elle a retrouvé son essence même avec le beau jeu, les buts et quelques surprises notables, entre la cinglante défaite de l’Espagne face aux Pays-Bas ou la victoire du Costa Rica face à l’Uruguay. Au terme de la première journée de la phase de poules, Foot Mercato vous propose son équipe type, rassemblant les joueurs qui ont marqué ce tour.
– Keylor Navas (Costa Rica) : pas forcément un inconnu aux yeux de l’amateur de football, du fait de son expérience à Levante et de la rumeur l’envoyant à Monaco, le gardien a su démontrer que sa réputation n’était pas usurpée face à l’Uruguay. Avec ses nombreuses parades, dont une claquette impressionnante sur une frappe contrée de Forlan destinée à la lucarne, il a été déterminant dans le succès surprise des siens.
– Aurier (Côte d’Ivoire) : le jeune Toulousain est décidément un habitué des équipes types. Lui qui a fréquenté assidûment les onze types de Ligue 1 cette saison poursuit sur sa lancée en ce début de Mondial, avec une prestation aboutie contre le Japon. Il a fait la loi dans son couloir droit et s’est surtout montré décisif, avec deux passes décisives offertes.
– Vlaar (Pays-Bas) : on parle à raison de l’incroyable productivité offensive néerlandaise pour la victoire contre le champion du Monde en titre, l’Espagne. Mais il ne faut pas oublier que derrière, le central d’Aston Villa Ron Vlaar a tenu la baraque. Véritable patron de la défense Oranje, il a brillé par sa solidité, n’étant jamais pris de court.
– Hummels (Allemagne) : le central du Borussia Dortmund a réalisé une belle entrée en matière. En leader de défense, il a dégoûté les attaquants portugais, se montrant intraitable dans les airs comme dans ses interventions. En plus de quoi, il s’est offert un but, de la tête sur corner. Après telle prestation, toute l’Allemagne croise les doigts pour que la blessure qui l’a contraint à céder sa place en fin de rencontre ne sera pas trop grave…
– Blind (Pays-Bas) : à l’instar de son pendant à droite dans cette équipe, le Néerlandais s’est fendu d’un doublé de passes décisives sur sa première rencontre. Et celles-ci sont peut-être plus impressionnantes encore, avec de longs ballons à destination des pieds de Robben et de la tête de van Persie, pour ce qui est encore le plus beau but du Mondial à ce jour.
– Robben (Pays-Bas) : en un mot : énorme. L’ailier du Bayern a pris sa revanche contre l’Espagne. Il y a quatre ans, il manquait l’occasion du match face à la Roja en finale du Mondial, cette fois, il n’a pas manqué le rendez-vous. Intenable pour la défense espagnole, il a apporté un danger permanent, s’offrant un doublé sublime. Sans aucun doute le symbole de cette victoire probante.
– Pirlo (Italie) : le métronome de la Squadra Azzurra a été fidèle à sa réputation. En bon chef d’orchestre, il a guidé l’Italie à la victoire dans un premier choc face à l’Angleterre, en dictant le tempo avec brio. Ses passes sont millimétrées, toujours : avec un gros total de 108 passes sur la rencontre, il affiche un pourcentage de réussite de 95%. La plus belle passe, il ne l’a cependant pas effectué de son pied droit, sinon en laissant filer le cuir pour Marchisio sur l’ouverture du score italienne. Énorme, toujours.
– Khedira (Allemagne) : ayant manqué une bonne partie de la saison du fait d’une grave blessure au genou, le milieu défensif a montré qu’il ne manquait pas de fraîcheur à l’heure d’aborder le Mondial. Contre le Portugal, on a revu le véritable Khedira, inépuisable récupérateur et bonne rampe de lancement. Une belle promesse pour la suite.
– Neymar (Brésil) : il était attendu au tournant, il a directement prouvé qu’il était imperméable à la pression. Avec un doublé pour son entrée en lice, le talent du Barça a marqué les esprits, et confirmé qu’il était bien l’arme offensive numéro un de ce Brésil, prétendant logique au titre suprême. Ce doublé lui a par ailleurs permis de rentrer dans le top 10 des meilleurs réalisateurs de l’histoire de la Seleção. Costaud.
– van Persie (Pays-Bas) : si Robben a crevé l’écran, van Persie ne fut pas en reste. Autre grand artisan du carton de la sélection Oranje, l’avant-centre s’est lui aussi offert un doublé, affichant une insolente réussite. Son premier but, une tête plongeante et lobée, reste à cette heure comme la plus belle réalisation du Mondial.
– Müller (Allemagne) : positionné dans une position d’avant-centre contre le Portugal, le joueur du Bayern a impressionné, tant pour son abattage que pour son caractère décisif. Toujours dangereux, il a fait plier la défense adverse avec un triplé, qui fait de lui le meilleur réalisateur de la compétition. En outre, il est à l’origine de l’expulsion de Pepe, qui a grandement facilité la tâche de sa Mannschaft. Dantesque.
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