Mme Lawson Kokovi Essi, fondatrice et gérante de la société Harmony Shiphandling, sise à Abidjan Cocody riviera-Bonoumin, réclame 350 millions fCfA à la Commission électorale indépendante (Cei). Ce que conteste cette institution. La conséquence du nonpaiement des factures, c’est que l’entreprise a mis la clé sous le paillasson. A en croire mme Lawson, ses créanciers la harcèlent, notamment ses fournisseurs et sa banque. Elle envisage de faire une grève de la faim, mais ses enfants le lui déconseillent: «Je demande au président Alassane Ouattara d’intervenir urgemment dans ce dossier de la Cei. Parce que j’ai gagné tous les procès engagés. Pourquoi la Cei refuse-t-elle de me payer mon argent ? Pourtant, nous sommes dans un pays de droit ou chaque citoyen doit bénéficier correctement de son dû après son travail. Si donc, rien n’est fait dans un bref delai, Ouattara Mandjarata ne sera pas la seule à exprimer son mécontentement par l’immolation. Nous allons tous l’imiter», menace-t-elle.
La Cei nie tout
Le responsable de la communication de la Cei, Kigbafori Inza, brandit un document, pour montrer que mme Lawson Kokovi essi a signé une quittance, en date du 18 septembre 2009, qui stipule qu’elle reconnait que la Cei lui doit 88,256 millions fCfA. «Me Koffi Konan Emmanuel reconnait avoir reçu de la Cei un chèque de 88,256 millions FCFA. Mieux, la Cei a payé 91,493 millions FCFA. Soit plus de 3,237 millions FCFA. Lorsque Mme Lawson se rend au sein des institutions, elle ne présente pas les factures que la Cei a déjà payées», défend-t-il. il explique plutôt que le tribunal de 1 ère instance du Plateau a débouté mme Lawson, selon l’expédition numéro 8581 de 2012. «C’est parce que Mme Lawson raconte partout que ses factures n’ont pas été payées que la Cei a porté plainte, le 16 janvier 2013. Et le Tribunal a reconnu que la créance litigieuse de 273,835 millions FCFA est éteinte», a-t-il dit. Toujours selon lui, mme Lawson a perdu la confrontation avec l’agent judiciaire du trésor, le 12 novembre 2012. Et la médiature de la république l’avait déjà déboutée, le 5 avril 2012. Même résultat à la Primature, le 17 septembre 2012. «Mme Lawson a fait de la surfacturation. C’est la raison qui a justifié la fin du contrat avec son entreprise», précise-t-il.
G.E
Notre Voie
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