Le Front populaire ivoirien, le parti de l’ancien chef d’Etat, Laurent Gbagbo, qui devait se prononcer samedi 31 mai, hésite encore à lever le boycott du recensement général de la population, en exercice depuis mi-mars.
Alors que le dialogue a repris le 22 mai, entre le Front populaire ivoirien (FPI) et le pouvoir, le parti de l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo hésite toujours à lever le boycott du recensement général de la population. Jeannot Ahoussou Kouadio, le ministre du Dialogue politique, assure cependant que le gouvernement a rempli sa part du marché.
« Ce qui est à dégeler sera dégelé. Je peux vous rassurer, le président de la République nous a donné des instructions pour que nous travaillions à cela, assure le ministre. Les obligations qui pèsent sur nous sont réciproques. Nous avons demandé à nos frères et sœurs du FPI de lever le mot d’ordre du boycott du RGPH. Nous avons fait notre part, nous avons fait la démonstration de poser des actes forts » ,a-t’il déclaré, rapporte RFI.
Rappelons que le FPI exerce un boycott du recensement général de la population depuis mi-mars et cela devait durer jusqu’au 31 mai. Le Front populaire ivoirien s’était déclaré prêt à abandonner le boycott sous certaines conditions, comme l’organisation d’une nouvelle campagne de recensement avant la fin du mois de novembre.
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