En Côte d’Ivoire, le gouvernement est toujours dans l’attente de la réponse du FPI à sa demande de levée du mot d’ordre du boycott des opérations du recensement général de la population, des opérations commencées à la mi-mars et qui devraient se terminer samedi 31 mai. Le FPI se prononcera à cette date-là, justement. S’il semble d’ores et déjà prêt à l’abandon du boycott, ce sera sous conditions.
Le secrétariat général du FPI s’est déjà prononcé pour la fin du boycott du recensement général de la population, mais à deux conditions: que le recensement en cours soit annulé et qu’un nouveau soit organisé avant la fin du mois de novembre, après concertation de toutes les forces politiques du pays afin de favoriser le succès de l’opération. Le comité central du FPI devrait valider la totalité ou une partie des recommandations du secrétariat général samedi prochain.
Deux lectures au sein du pouvoir en attendant: pour les uns, même si le FPI affirme que «le recensement en cours est un fiasco», son appel au boycott « a eu un impact relativement faible ». Pour les autres, même si le FPI lève le mot d’ordre à la fin du recensement – ce qui risque d’être le cas -, ce sera tout de même «une avancée» sur le plan du dialogue politique.
A l’issue de la reprise, la semaine dernière, de leur face-à-face entamé depuis près d’un an et demi, le gouvernement ivoirien a confirmé son ouverture aux discussions et s’est réjoui que le FPI soit dans le même état d’esprit. Pour les tenants de cette vision, l’éventuelle demande du FPI samedi prochain de l’annulation du recensement en cours pour le refaire avant la fin du mois de novembre ne pourra pas constituer un frein au dialogue.
Par RFI
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