Il est de notoriété publique que l’actuel président de l’assemblée de Côte d’Ivoire, M.Guillaume Soro, ex- commandant en chef de la descente des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) sur Abidjan en mars 2011, a été fasciné et fortement inspiré par la Révolution Orange Tunisienne, autre nom du printemps arabe.
Si au bout du compte l’option révolutionnaire a permis aux « importateurs de la révolution arabe » en Côte d’Ivoire d’atteindre des objectifs militaires et politiques, une autre marchandise du package a été cependant oubliée sur le quai tunisien.
Notre sœur Ouattara Mandjara, ignorant sans doute que c’est à dessein que les importateurs avaient laissé le volet « immolation » sur le quai du port tunisien, se resoud enfin à acheminer, sur les bords de la lagune Ebrié, ce volet important, voir indispensable à ses yeux.
Comment dire gentiment à la sœur, cyber-activiste pour certains, amoureuse déçue pour d’autres, que l’immolation ne fait pas partie de l’importation?
Embarrassés, nous pouvons cependant nous contenter de la part de vérité de notre compatriote Moussa Koné, qui nous apprend que l’Etat doit des millions à notre sœur précédemment belle et pimpante.
Victime d’abus sexuel ou de créances impayées, ou des deux à la fois, rien ne saurait justifier la préméditation du suicide.
Mais qui de nous aura le courage de stopper l’esprit Mandjara dangereusement en expérimentation en Côte d’Ivoire? « Radio Treichville » ne parle-t-elle pas d’un possible effet domino depuis cette aventure osée par dame Ouattara Mandjara?
Si nous ne prenons garde, l’affaire Mandjara pourrait donner des idées aux agents commerciaux d’Al Qaîda en prospection en Afrique de l’Ouest.
Le péril est en la demeure.
Solution: dites à ces belles dames à la silhouette angélique et Mamiwata, que nous les aimons plutôt pimpantes que froissées par le feu de l’immolation.
Dites aussi à tous les débiteurs dans les quatre coins du pays de payer leurs dettes envers les enfants des gens.
Enfin, dites aux enfants des gens tentés par l’esprit Mandjara, que l’amour excessif de l’argent conduit à la mort, puis au feu éternel, c’est à dire à l’immolation sans fin dans l’autre monde.
Bonne fête à toutes les mères. Fasse Dieu que leurs progénitures soient préservées de ce nouvel effet de mode, rappelant le tristement célèbre Bôrô d’enjaillement.
Alors, disons tous: halte à l’esprit Ben Laden en Côte d’Ivoire.
K. DAPA Donacien
Chroniqueur Indépendant
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