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Laurent Banga et son cadreur ont été priés de retourner chez eux alors qu’ils s’apprêtaient à accompagner le Président de l’Assemblée Nationale en Afrique du Sud, où il représentera le Chef de l’Etat à l’investiture de son homologue sud-africain, Jacob Zuma.
Quelque chose ne va pas. Il y a manifestement une réelle intention de sabotage et c’est un euphémisme. L’équipe de reportage conduite par le journaliste Laurent Banga, désignée pour suivre le PAN, Guillaume Soro en Afrique du Sud a du retourner à la maison jeudi 22 avril dernier car refoulée du GATL pour manque de places dans l’avion qui a transporté le représentant du Président de la République. Au demeurant, ne pouvait-on pas leur trouver des places sur un autre vol, l’essentiel étant leur présence en Afrique du Sud ? C’est dire que, si Alassane Ouattara était du voyage, avec le protocole du Président de l’Assemblée Nationale, il n’aurait pas bénéficié de la couverture médiatique de la RTI, une télévision nationale. Car, pour cette mission, Guillaume Soro bénéficie des privilèges dus au Chef de l’Etat. Mais, comme si des individus autour de lui n’avaient pas la pleine mesure des responsabilités qui sont les siennes, ils posent des actes à contre-courant de l’idéal de l’ex-SG des Forces Nouvelles. Il a été clairement signifié à l’équipe de reportage qui n’est pas arrivée là d’elle-même mais suite à une demande de couverture, de retourner car la seule place qui restait, était pour Fraternité Matin. Comme un parfum de nouveau mariage entre Fraternité Matin et des membres du cercle du PAN. Surement donc que cette mission devrait servir à rattraper les gaffes. Est-ce le cadre idéal ? Guillaume Soro part en mission au nom du Chef de l’Etat. Lui revient-il de gérer des histoires de couverture médiatique de sa mission ? Par conséquent, il revenait au service des Reportages institutionnels d’être en charge de ce reportage. Mais comme s’il y avait une volonté de dénigrer la Rti, son équipe a été éconduite. Simplement. Ainsi va la Côte d’Ivoire et nécessite bien une serpillière afin que le boycott des actions du Chef de l’Etat prenne fin. A qui veut-on nuire ? Guillaume Soro ou Alassane Ouattara ? Au retour, il faudrait bien des réponses car, comme à l’accoutumée, le silence des collusions coupables, ne devra pas avaler cette autre forfaiture administrative.
Adam’s Régis Souaga
adamsregissouaga@lebanco.net
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