L’opération de déguerpissement des clandestins des forêts classées enclenchée par l’Etat se déroule dans la douleur dans le département de Guiglo. Ce sont des milliers d’hectares de cacao qui sont sciés chaque semaine sous les yeux des propriétaires par des équipes encadrées par l’armée.
Certains planteurs qui ne supportent pas la destruction de leurs plantations, ont décidé se suicider. C’est le cas de Ouédraogo Karim, propriétaire de 60 ha de cacao, Sawadogo Bouréhima avec 100ha, Ouédraogo Salif propriétaire de 110 ha, tous de nationalité Burkinabé et clandestins dans la forêt classée de Goin Débé.
Ils se sont pendus dans leur maison après avoir visités leurs plantations détruites, les pieds de cacao couchés les uns sur les autres. Ces faits remontent au 30 avril à Sokoura, campement rattaché à la sous préfecture de Kaadé. Dans cette même période selon nos sources, deux autres planteurs, Moumouni Adama, propriétaire de 78 h et Sawadogo Boukari, 50 ha de cacao habitant le campement Ladjikro, rattaché à la sous –préfecture de ( Bédy-Goazon) ont été gagnés par la folie après la destruction de leurs plantations. Pour le dernier cas, les parents ont été obligés de les rapatrier au Burkina enfin qu’il se soigne. Malgré cette série de drames, l’opération de déguerpissement des clandestins continue son cours dans la forêt classée de Goin-Débé.
Ahmed Gouet
Correspondant Régional
L’Expression
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