Par Serge Alain KOFFI
Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a fait état vendredi d’un bilan de « cinq burkinabés et allochtones » tués dans l’attaque jeudi de Fêtê, un village dans le sud-ouest ivoirien, à la frontière libérienne.
“Hier nuit, on a trouvé cinq corps calcinés de burkinabés et d’allochtones’’, a affirmé Guillaume Soro, lors d’un meeting à Rubino, une petite localité à 57 km d’Agboville (80 Km au nord d’Abidjan) où il entreprend une tournée depuis samedi.
Des individus armés non encore identifiés, ont attaqué jeudi vers 05H00 GMT, le village de Fêtê. Il s’agit de la deuxième en trois mois dans cette localité, à la frontière du Libéria.
Accusant les autochtones Kroumen, vus comme partisans de l’ex-Chef de l’Etat Laurent Gbagbo, d’être les auteurs de cette attaque, M. Soro a expliqué qu’ils “sont rentrés avec des calibres (…) ont tiré dans le village (…) et brûlé des maisons’’.
Selon une source sécuritaire, jointe par téléphone par ALERTE INFO, des soldats déployés dans ce village, procédaient vendredi matin au ratissage
L’Ouest reste la région la plus instable plus de trois ans après la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3. 000 morts, en raison de ces attaques meurtrières.
En février, quatre soldats ivoiriens avaient été tués dans une attaque similaire à Grabo (sud-ouest).
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, dont le pouvoir est confronté à de fréquentes attaques armées, “ne tombera pas’’, a affirmé jeudi le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro.
SKO/GBK
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