Par Serge Alain Koffi
Le président de l’assemblée nationale de Côte d’ivoire Guillaume Soro, ancien patron de l’ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN), a assuré mercredi que « la guerre n’est pas une bonne chose même en légitime défense ».
« Les députés ont décidé librement de m’élire en qualité de président de l’assemblée nationale. A ce titre, je suis comptable, tributaire de l’histoire de notre pays. Au nom de la fonction que j’occupe, je demande pardon à toute la Côte d’Ivoire », a affirmé Guillaume Soro, lors d’un meeting à Grand-Morié, une petite localité à 12 km d’Agboville (80 Km au nord d’Abidjan).
Ancien leader estudiantin, Guillaume Soro, a dirigé du 19 septembre 2002 à la présidentielle de 2010 l’ex-rébellion des FN qui contrôlait le nom du pays après son coup manqué contre l’ancien président Laurent Gbagbo.
« Je demande pardon aux Ivoiriens parce que j’ai assumé de hautes fonctions en Côte d’Ivoire (…) On ne peut gouverner sans nuire. Et si ma gouvernance a blessé, frustré un citoyen je lui demande pardon », a poursuivi M. Soro, sous les applaudissements de plusieurs centaines de personnes lors d’un rassemblement marquant la sixième étape d’une visite officielle qu’il entreprend depuis samedi dans la région de l’Agneby, réputée favorable à M. Gbagbo.
« La guerre n’est pas une bonne chose quelle que soit les raisons qu’on peut avoir même en légitime défense, on doit demander pardon. Je l’ai fait et je n’ai pas honte de demander pardon aux Ivoiriens », a-t-il insisté avant d’inviter également les autochtones Abbeys, considérés comme des partisans de l’ex-chef d’Etat au “pardon’’ et à la “réconciliation’’.
Samedi à la première étape de sa tournée à Sikensi, Guillaume Soro, avait affirmé que »le temps de la guerre est terminé » en Côte d’Ivoire malgré un regain de tension entre le pouvoir et l’opposition.
SKO
Alerte-info.net
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