Les candidatures se dévoilent pour l’élection présidentielle de 2015 (SYNTHÈSE)

HenrietteLagou[1]

 

Les candidatures se dévoilent peu à peu pour l’élection présidentielle de Côte d’ivoire prévue pour octobre 2015.

Lors d’un entretien dimanche avec des médias, la présidente du Rassemblement pour la paix et la concorde (RPC, opposition pro- Gbagbo) Henriette Lagou a annoncé sa candidature pour le scrutin présidentiel à venir.

« Nous avons notre vision que nous voulons apporter à la Côte d’Ivoire », a énoncé Mme Lagou [photo].

Bien avant celle-ci, l’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire Mamadou Koulibaly, leader du parti Liberté pour la démocratie (LIDER, opposition), a annoncé le 30 avril dernier son intention de briguer la présidence ivoirienne.

M. Koulibaly a indiqué avoir mûri sa décision, notant qu’il n’y a aucune ambigüité concernant sa candidature.

Le président ivoirien Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, a aussi demandé le suffrage de ses concitoyens lors des tournées qu’il a effectuées dans plusieurs régions du pays dont le centre, l’ouest et le nord du pays.

Le Dr. en Histoire Martial Ahipeaud, 1er leader charismatique de la puissante centrale syndicale étudiante des deux dernières décennies [la FESCI], a aussi annoncé sa candidature.

Pour des observateurs, le compte à rebours a commencé concernant l’élection présidentielle de 2015 avec les candidatures qui sortent de l’ombre et qui se poursuivront les jours à venir.

Lors d’un déplacement fin février à Daloa (centre-ouest), la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire Aïchatou Mindaoudou a estimé que « les élections de 2015 seront un tournant dans la vie politique et économique de la Côte d’Ivoire ».

Mme Mindaoudou a ainsi appelé les Ivoiriens à surmonter leurs divergences politiques aux fins d’éviter au pays une autre crise postélectorale.

« Les Ivoiriens doivent montrer qu’ils ne veulent plus retourner à la crise électorale de 2010. Pour cela, il faut organiser des élections propres », a-t-elle noté.

A plusieurs occasions, le pouvoir et l’opposition ainsi que les organisations de la société civile ont émis le voeu de voir s’organiser dans le pays une élection présidentielle crédible, transparente et inclusive afin de refermer la « parenthèse électorale douloureuse » de 2010 et 2011. Fin

Avec Xinhua [par:Laura]

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