Article de Le Jour Plus samedi 10 mai 2014
Le commissaire du gouvernement, Akge Kessi Bernard Kouamé, connait une difficile passe ces temps-ci. Il est apparemment dans le viseur de certaines personnes qui ont décidé de lui faire ombrage par tous les moyens au moment où l’actualité sera marquée par deux importants procès. Le colonel Jean Noël Abéhi, commandant de l’ex-escadron blindé de la gendarmerie nationale et le commandant Anselme Séka Séka sont appelés à comparaître très bientôt pour répondre de leurs implications dans des tueries survenues lors de la crise post électorale. En effet, prévu pour la fin du mois de mars dernier, la tenue de ces procès a été reportée en ce début de mois d’avril, le temps de permettre aux populations d’Abobo de témoigner sur les barbaries qu’elles ont subies. Coïncidence troublante, c’est à quelques jours de ces assises que le
chef du parquet militaire est l’objet de certaines attaques. La première a été violente et il a failli y laisser sa peau.
Des personnes embusquées ont criblé son véhicule de balles sur l’axe Toumodi Dimbokro alors qu’il se rendait chez lui à Arrah. Au moment où il entend tout faire pour oublier cette attaque et se consacrer à ces procès d’une importance capitale pour la réconciliation qui ne saurait s’affubler d’actes frisant l’impunité, Ange Kessi est de nouveau sur la sellette. Une affaire que l’on aurait qualifié de banale si la dignité du mis en cause n’était pas mise à mal. Une femme, pour des raisons qu’elle conserve jalousement pour l’heure, tente de faire passer le commissaire du gouvernement pour le père de son enfant. Deux après la naissance de ce dernier. Cette attitude laisse transparaître clairement une volonté de nuire. Il y a lieu de créer les conditions de la manifestation de la vérité. Afin que le tribunal militaire ait la sérénité requise pour s’attaquer aux procès Abéhi et Séka Séka.
STÉPHANE BEYNIOUAH
Le Jour Plus
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