Par Sylvie Kouamé avec G.D.A.
Le chef de l’état ivoirien Alassane Ouattara a récemment rappelé à l’ordre son premier ministre [issu du PDCI], Daniel Kablan Duncan sur plusieurs dossiers stratégiques, indique le bimensuel parisien la Lettre du Continent dans sa parution Nr. 681 du 30 avril 2014 dernier.
L’un des dossiers gelés après le courroux du champion du Rassemblement des Républicains [RDR], indique le canard parisien, est celui de la reforme des transports, lancée par le ministre Gaousso Touré. Selon la LC, ce projet censé lutter contre le désordre, l’anarchie et la corruption dans le domaine des transports, accordé gré à gré à une firme colombienne [Quitux] «malgré un avis défavorable de l’Agence nationale de régulation des marches publics (ANRMP)» a été tout simplement invalidé par Ouattara. Selon nos sources, une visite de Duncan aux installations de la firme colombienne à Abidjan-Treichville avant même que le dossier ne soit validé par le conseil des ministres, n’a pas été appréciée par la présidence. Devant les contestations de l’Israélien Starten et de l’Ivoirien Interflex, deux sociétés concurrentes sur le même appel d’offre, le président ivoirien va décider de tout arrêter et de confier un audit à l’Inspecteur général d’État, l’ex ministre de l’économie et des finances Niamien Ngoran [PDCI]. Conclusion de l’ancien argentier d’Henri Konan Bédié, cette société [Quipux] n’aurait «pas suffisamment de références en matière de transport»
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »331162078124″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Les commentaires sont fermés.