Le problème du recensement général de la population ne sera pas résolu par la menace. Le gouvernement ivoirien fait fausse route en menaçant d’arrestation les dirigeants du fpi. Comme il s’était déjà lourdement trompé en décidant de lancer le recensement malgré les réserves du parti de Pascal Affi n’Guessan. Celui-ci avait clairement demandé au gouvernement de reporter le recensement, le temps de réunir un consensus minimum. On lui a ri au nez. On a prétendu qu’on pouvait se passer du FPI parce qu’il ne représente rien du tout. At-on besoin de se rabaisser devant un parti qu’on a traité de minoritaire pendant dix ans et qui serait devenu plus insignifiant depuis qu’il n’est plus au pouvoir ?
Quel audience peuvent-ils revendiquer, ces gens qui n’ont accès ni à la télévision, ni à la radio nationale face à un gouvernement porté à bout de bras par la communauté internationale et tous ses canaux de communication ? mais voilà ! La réalité vient de s’imposer de façon implacable. Le recensement est un échec cuisant. et la meilleure illustration, c’est la prolongation de plus de trois semaines décidée par le régime ouattara. il a fallu plus d’un mois et demi pour que le gouvernement se rende compte que le FPI n’est pas quantité aussi négligeable que ça. Pourtant, plutôt que de revenir à ce qui aurait dû être fait depuis le début, à savoir la recherche du consensus, voilà le gouvernement prenant le raccourci de la répression. Assurément, une voie sans issue puisqu’elle ne fera qu’agrandir le fossé de la discorde. Et comme pour montrer qu’il est beaucoup trop fort, c’est au moment où les dirigeants de France 24 et RFI sont à Abidjan que le gouvernement ouattara passe à l’offensive contre le principal parti de l’opposition.
Augustin kouyo
Notre Voie
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