L’ancien chef rebelle a rappelé avoir révélé aux experts de l’ONU pendant le période de la crise 2002 que, l’exploitation du diamant à Séguéla (nord-ouest) du pays s’était toujours faite de façon artisanale et cela daterait de 1933 où l’administrateur colonial avait recouru à la force pour réprimer des orpailleurs.
« J’ai reçu ces experts à Bouaké et je leur ai dit vous vous trompez. Le diamant de Séguéla a toujours été exploité de façon artisanale par les populations riveraines elles-mêmes. Je leur ai notifié qu’aucun com’zone n’était mêlé ni de près ni de loin à un quelconque trafic illicite de cette pierre précieuse et que l’exploitation des sites aurifères était l’affaire des populations locales. Déjà en 1933, l’administration coloniale avait dû réprimer une révolte des orpailleurs de Séguéla à cause du diamant ».
Rappelons que un rapport des experts indépendants de l’ONU publié le 22 avril dernier accusait l’actuel commandant en second du CCDO, Issiaka Ouattara dit Wattao de bénéficier des retombées du trafic du diamant par le Malien Sekou Niangadou à Séguéla (nord-ouest) et percevrait des exploitants d’une mine d’or basée à Doropo (nord-est) la somme de 60 millions de FCFA par mois.
Notons pour finir que, Wattao étant un des fidèles de Guillaume Soro Soro bénéfice à juste titre de son soutien, car ces mêmes experts de l’ONU ont durant le régime de Laurent Gbagbo pondu de nombreux rapport, pris alors comme des paroles d’évangiles par ses adversaires.
Au delà de la crédibilité des rapport et de leurs sources, avant de parler d’une tendance ivoirienne, en conclusion, à l’observation, d’hier à ce jour, quand on est au pouvoir ou non, le discrédit semble peser systématiquement sur le contenu des rapport qui n’arrangent pas …
Par Koaci.com
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