Par Serge Alain Koffi
Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a assuré lundi qu’ “il n’y a pas de guerre entre’’ lui et le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko, battant en brèche les allégations d’une partie de la presse et de l’opinion ivoirienne qui leur prête des rapports conflictuels.
« Il n’y a pas de guerre entre Hamed Bakayoko et moi », a affirmé Guillaume Soro, lors de “L’Invité de la Rédaction’’, une tribune d’échanges avec les journalistes du quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin.
Pour les Ivoiriens et les journaux qui défendent cette thèse, il s’agirait d’une guerre de positionnement pour la succession de l’actuel président Alassane Ouattara qui a déjà annoncé son intention de briguer un second mandat.
« Je n’ai pas l’âme d’un héritier, je n’attends pas qu’on me serve sur un plateau, je suis un combattant », a indiqué Guillaume Soro.
M. Ouattara, dans une interview accordée à Jeune Afrique en avril 2013, avait confirmé les brouilles entre ses deux collaborateurs mais s’était empressé d’ajouter qu’elles relevaient du passé.
« La presse ivoirienne, comme la presse en général, a parfois beaucoup d’imagination. En l’occurrence, je les connais tous les deux et s’il y a eu des incompréhensions entre eux, elles ont été réglées », avait déclaré le Chef de l’Etat.
« Hamed Bakayoko ne m’a jamais dit qu’il voulait être Président de la République. Moi aussi je n’ai pas dit que je veux l’être », a poursuivi M. Soro, jugeant, “malsain de parler de la succession du Président Ouattara alors qu’il n’a même pas fini ses mandats ».
SKO/GBK
Alerte-info.net
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