Chelsea a tenu bon
En déplacement à Madrid mardi soir en demi-finale aller de la Ligue des champions, Chelsea a obtenu ce qu’il était venu chercher, à avoir un nul 0-0 face à une équipe de l’Atletico qui aura dominé en vain. Les Londoniens seront favoris au retour, bien que privés de nombreux joueurs, blessés ou suspendus.
Lire la feuille de match en début de rencontre aurait presque suffi à deviner l’issue de Atletico Madrid-Chelsea, demi-finale aller de la Ligue des champions. En n’alignant que le seul Torres en pointe avec Willian et Lampard en soutien, le tout en bétonnant son milieu de terrain avec le le trio David Luiz-Ramires-Obi Mikel, José Mourinho a affiché clairement la tendance. Le Portugais avait un seul et unique objectif: repartir de Vicente-Calderon avec un 0-0. Mission accomplie au final et les Blues ont désormais une belle opportunité de faire la différence au retour, à Stamford Bridge. De quoi alimenter le débat sur la frilosité du « Special One ». Reste l’efficacité de la méthode.
Car si les amateurs de football total en sont pour leurs frais, les Londoniens ont fait le boulot, et ce malgré un premier événement contraire, au quart d’heure de jeu. Mal retombé après une claquette, Petr Cech a en effet dû laisser sa place à Mark Schwarzer (15e). Pas forcément à l’aise samedi face à Sunderland, le vétéran australien, 41 ans, a pu compter sur les deux lignes défensives mises en place par son coach, pour vivre une soirée presque tranquille. De leur côté, les « Colchoneros » n’ont jamais su montrer assez d’imagination pour percer la muraille adverse, à l’image de cette frappe non cadrée de Mario Suarez (34e) ou de cette tentative contrée de Diego Costa (41e).
Un scénario qui ne va pratiquement pas bouger en deuxième période, donnant au final un match franchement terne, avec bien peu d’occasions à se mettre sous la dent. Une nouvelle fois handicapé par la sortie sur blessure de Terry (72e), Chelsea va en effet tenir le choc, seulement inquiété par ce coup franc signé Gabi et détourné par Schwarzer (76e) ou une tête de Diego Costa contrée par celle de Cahill . Au final, le match nul est presque logique et la soirée aurait pu être parfaite si les Blues n’avaient pas eu à déplorer les blessures de Terry et Cech. Ajoutez à cela les suspensions programmées de Lampard et Obi Mikel, et le match retour, mercredi prochain à Stamford Bridge, s’annonce encore bien incertain. Le « Special One » ne peut pas non plus tout prévoir…
Football.fr
Guardiola-Real, comme on se retrouve
Mercredi soir, le Real Madrid reçoit le Bayern Munich de Pep Guardiola en demi-finale aller de la Ligue des champions. Une venue qui ne rappellera pas de bons souvenirs aux supporters merengue, puisque Guardiola n’a jamais perdu à Santiago Bernabeu en tant qu’entraîneur.
Le venue de Pep Guardiola à Santiago Bernabeu ne va pas rappeler des bons souvenirs aux Madrilènes. Lorsqu’il était entraîneur du FC Barcelone (2008-2012), Pep Guardiola n’a jamais perdu sur la pelouse des Merengue. Mais désormais « Pep » entraîne le Bayern Munich, et pour lui, il faut savoir faire table rase du passé pour avancer. « C’était un autre club (Barcelone, ndlr), une autre situation, ça n’a rien à voir. Mais il faut toujours signer une bonne performance pour battre le Real Madrid. C’est très spécial pour moi de revenir jouer en Espagne, a expliqué le coach des Bavarois en conférence de presse. Chaque fois que je reviens à Madrid, je ne pense qu’à une chose, bien jouer au football ici (…) L’impression que j’ai, c’est que le Real Madrid a évolué avec Ancelotti, qu’il a apporté des changements. Mais le Real reste le Real, il a toujours quelque chose de spécial. Cela reste un rival très fort pour nous. »
La dernière fois que Guardiola avait rencontré le Real Madrid en demi-finale de la Ligue des champions, c’était en 2011. Pour la première fois à l’époque, le Catalan avait dégoupillé devant les attaques répétées de José Mourinho. » En dehors [du terrain], tu m’as déjà battu. Je t’offre ta propre Ligue des Champions hors du terrain. Tu peux en profiter et l’amener chez toi. Tu es le putain de chef, le putain de maître de cette salle. Je ne peux pas te concurrencer dans ce domaine » s’était emporté celui qui était alors le numéro 1 du FC Barcelone, avant d’éliminer l’équipe du « Special One ».
Pas question de joute verbale face à Carlo Ancelotti, mais Guardiola sait qu’il joue tout de même gros sur cette double confrontation. La faute à Jupp Heynckes, qui a remporté le précieux trophée l’année dernière, en plus du championnat et de la Coupe nationale. Mais le technicien espagnol veut croire en son équipe. » Habituellement, lorsqu’on gagne un titre, on perd un peu en zèle, en concentration. C’est pourquoi je suis si fier de mon équipe, parce que l’an dernier ils ont tout gagné, que l’entraîneur a changé et qu’ils ont accepté mes petites modifications. Et cette année nous avons gagné la Bundesliga, nous sommes en finale de coupe et en demi-finale de Ligue des champions », a-t-il expliqué. Une chose est néanmoins certaine, le Real peut une fois de plus trembler face à l’équipe de Pep Guardiola.
En savoir plus: http://www.sport.fr/football/ligue-des-champions-guardiola-real-comme-on-se-retrouve-348211.shtm#ixzz2zi1pralB
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